
Une députée a perdu son appel contre une décision du chien de garde des normes supérieures de la Chambre des communes selon laquelle elle devrait être suspendue de la Chambre des communes pendant 30 jours, ce qui rend probable une élection partielle.
En mars, le Comité des normes des Communes a conclu qu’elle avait « sciemment et imprudemment exposé des membres du public et des membres du domaine parlementaire au risque de contracter le COVID-19 et fait preuve d’un mépris pour les directives parlementaires et nationales en place ».
Bien que la commission ait statué contre elle et que la police écossaise l’ait reconnue coupable de « conduite coupable et imprudente », Mme Ferrier a décidé de faire appel de la décision devant le « groupe d’experts indépendants » du Parlement.
Aujourd’hui, le panel a rejeté son appel, rapprochant Mme Ferrier d’une élection partielle alors qu’elle se bat pour conserver son emploi.
L’appel de Mme Ferrier a été rejeté lors de la première étape du processus, le rapport du panel concluant: « Aucun des motifs n’était fondé et la sanction imposée n’était ni déraisonnable ni disproportionnée. »
La députée, qui a été dépouillée du whip du SNP, n’a pas fait appel des conclusions du comité selon lesquelles elle avait enfreint le code de conduite, mais a soutenu que la recommandation de suspension de 30 jours était « indûment sévère ».
Elle s’est également plainte du fait que, dans sa recommandation de sanction, le comité n’avait pas tenu compte du fait qu’elle s’était auto-référée au commissaire aux normes.
Le Comité n’a pas non plus accordé « l’attention qu’elle mérite à son travail acharné en tant que députée et à son bilan parlementaire impeccable ».
Mme Ferrier a également fait valoir que le comité n’avait pas dûment pris en compte les remarques du tribunal écossais sur la condamnation lorsque le juge a commenté sa « bonne moralité et son dévouement en tant que députée ».
Il s’agissait, selon elle, d’une « violation de la justice naturelle ».
Parmi ses autres plaintes, le comité était divisé sur l’opportunité de recommander une suspension de 30 jours, ce qui déclenchera une pétition de rappel, et qu’il est « injuste de recommander une sanction qui déclenche automatiquement le processus en vertu de la loi de 2015 sur le rappel des députés ». .
Mme Ferrier a également fourni de « nouvelles preuves » au comité d’appel, équivalant à des détails supplémentaires sur un état de santé qui « l’a amenée à paniquer et à prendre de mauvaises décisions » et s’inquiétait de l’accès aux médicaments pour traiter son état si elle ne retournait pas à Écosse.
Le panel s’est toutefois entretenu avec son consultant spécialisé, qui a déclaré que les médicaments auxquels elle faisait référence pourraient désormais « être réduits et complètement supprimés ».
Il a déclaré: «Rien dans le rapport ne suggère que l’état ou le médicament lui-même puisse entraîner une panique ou une prise de décision confuse. À notre avis, ce rapport n’est pas une nouvelle preuve.
«Nous ne sommes pas impressionnés par le fait que les détails de son état de santé ont conduit à une« panique intense », comme elle le dit, et à une« mauvaise prise de décision ».
« Nous sommes satisfaits qu’elle ait pris la décision de rentrer chez elle, si le test était positif, sans en parler à personne. Ce n’était pas seulement une mauvaise décision, c’était une décision gravement malhonnête, exposant le public à un risque d’infection.
Le comité a confirmé la suspension.
Si un député est suspendu de la Chambre des communes pendant 10 jours de séance, soit 14 jours au total, les électeurs peuvent lancer une pétition de révocation, qui se déroulera sur une période de six semaines.
Lorsque cette pétition est signée par au moins 10% des électeurs du député, une élection partielle sera déclenchée, que le député peut choisir de se présenter ou de démissionner de la Chambre des communes à ce moment-là.
Les députés vont maintenant voter sur l’opportunité de suspendre Mme Ferrier pendant les 30 jours recommandés.