« Nous avons dû crier ! »  Un producteur de CNN menacé de "coup de pistolet" alors qu'il filmait les talibans

La correspondante de CNN International, Clarissa Ward, a partagé les détails de la « situation folle » alors qu’elle discutait du dénouement de la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans. Mme Ward a déclaré que son producteur avait été menacé de « coup de fouet » alors qu’il filmait les soldats talibans dans les rues de Kaboul. Elle a déclaré que tout l’équipage devait « intervenir et crier » pour éviter que leur collègue ne se blesse.

S’exprimant depuis Kaboul, le correspondant de CNN a déclaré : « Le moment le plus effrayant pour notre équipe est survenu lorsque notre producteur a filmé une vidéo sur son iPhone.

« Deux combattants talibans viennent de sortir leurs pistolets et ils étaient prêts à le fouetter.

« Et nous avons dû intervenir et crier.

« Et c’est en fait un autre combattant taliban qui est entré et a dit ‘Non, ne fais pas ça, ce sont des journalistes’. »

Elle continua : « But, je veux dire vraiment, tu sais que jeai couvert toutes sortes de situations folles.

« C’était mayhem. C’était nuts.

« Tc’est impossible pour un civil ordinaire, même s’il a ses papiers.

Mme Ward a poursuivi: « No façon qu’ils exécutent ce gant, aucun moyen qu’ils vont pouvoir naviguer cela.

Mercredi, des voyous talibans ont tué une Afghane parce qu’elle ne portait pas de burqa, quelques heures après que les islamistes eurent juré de protéger les droits des femmes.

Le président américain Joe Biden a déclaré dans une interview à ABC diffusée jeudi que les talibans devaient décider s’ils voulaient être reconnus par la communauté internationale.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que les talibans avaient changé, M. Biden a simplement répondu : « Non.

« Je pense qu’ils traversent une sorte de crise existentielle à propos de : veulent-ils être reconnus par la communauté internationale comme étant un gouvernement légitime ? Je ne suis pas sûr qu’ils le fassent. »

Mais, a-t-il ajouté, les talibans devaient également se demander s’ils pouvaient subvenir aux besoins des Afghans.

« Ils se soucient également de savoir s’ils ont de quoi manger, s’ils ont un revenu qui (…) Biden a déclaré dans l’interview, enregistrée mercredi. « Je ne compte sur rien de tout ça. »