Le premier devoir de tout gouvernement est d’assurer la sécurité des citoyens. C’est pourquoi nous avons présenté la semaine dernière un ensemble de réformes dans l’ensemble du système judiciaire pour protéger le public, réduire la récidive et venir en aide aux victimes.

Au cœur de nos projets se trouve l’engagement de maintenir plus longtemps derrière les barreaux les pires délinquants.

Grâce au projet de loi sur la détermination de la peine, les violeurs peuvent s’attendre à passer toute leur peine de prison derrière les barreaux.

Et pour les meurtres les plus horribles, qui impliquent un comportement sexuel ou sadique, nous créons une attente des juges pour qu’ils prononcent des ordonnances de perpétuité, de sorte que la vie signifie vraiment la vie.

Nous introduirons également une présomption permettant aux tribunaux de suspendre les peines de prison courtes de 12 mois ou moins. Au lieu de cela, les contrevenants seront confrontés à de lourdes sanctions au sein de la communauté, remboursant leur dette parallèlement à des mesures visant à s’attaquer aux causes profondes de la criminalité.

Il ne fait cependant aucun doute que ceux qui représentent un danger pour la société doivent être incarcérés aussi longtemps que nécessaire. Je sais que pour de nombreuses victimes de violence domestique ou de harcèlement criminel, mettre leurs agresseurs derrière les barreaux pour de courtes peines peut leur fournir un temps et un espace cruciaux pour leur permettre de reconstruire leur vie.

Ainsi, dans le cadre de nos propositions, les femmes continueront d’être fermement protégées.

Dans les cas où les criminels présentent un risque important de causer un préjudice psychologique ou physique ou ont violé une ordonnance du tribunal, les juges conserveront toute latitude pour les envoyer immédiatement en prison. Cela signifie que les agresseurs lâches continueront d’être confrontés à la perspective très réelle d’une peine de prison.

Conjugué aux autres mesures de notre projet de loi visant à garantir que les pires délinquants restent plus longtemps derrière les barreaux, j’envoie un message clair selon lequel ce gouvernement est fermement du côté des victimes.