Des responsables français "poignardés dans le dos" par l'accord AUKUS - "Ce n'est pas la fin de l'histoire"

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a critiqué l’Australie après avoir décidé de déchirer un accord sur les sous-marins. Le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu’il s’agissait d’un « coup de poignard dans le dos » des Australiens.

L’accord sur les sous-marins valait plus de 50 milliards d’euros, et le gouvernement australien a choisi d’acquérir à la place des sous-marins nucléaires fabriqués aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Au lieu des 12 sous-marins français diesel-électriques à propulsion conventionnelle, ils ont choisi de signer l’accord AUKUS conclu par le Premier ministre britannique, le président américain et le Premier ministre australien la semaine dernière.

La nouvelle alliance, AUKUS, permet aux trois nations de partager des technologies de pointe entre elles.

En conséquence, l’accord français a échoué.

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« Cela va avec (le ministre de l’Intérieur) Priti Patel disant que nous n’en avons pas fait assez, que la police française a aidé les migrants à traverser la Manche », a-t-il déclaré.

Le député de Calais a déclaré que cet incident provoquera des tensions dans les relations entre le Royaume-Uni et la France et rendra plus difficile pour les deux nations de « parler une langue commune ».

Pendant ce temps, Boris Johnson a déclaré que la relation de la Grande-Bretagne avec la France est « solide comme un roc ».

« En ce qui concerne les problèmes en cours dans la Manche, nous voulons travailler avec nos homologues français – et nous continuerons de le faire », a déclaré le porte-parole de M. Johnson.

Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré que la France combattra la nouvelle alliance.

« Ce n’est pas fini », a-t-il déclaré.

« Nous allons avoir besoin d’éclaircissements. Nous avons des contrats.

« Les Australiens doivent nous dire comment ils s’en sortent.

« Nous allons avoir besoin d’une explication.

« Nous avons un accord intergouvernemental que nous avons signé en grande pompe en 2019, avec des engagements précis, avec des clauses, comment s’en sortent-ils ?

«Ils vont devoir nous le dire. Ce n’est donc pas la fin de l’histoire.