«Une autre raison pour laquelle le Royaume-Uni est parti!  Guy Verhofstadt brutalement déchiré alors que les éclats de l'UE émergent

L’eurodéputé belge a fait écho aux appels lancés par un groupe de députés multipartites du Parlement européen demandant à la Commission de faire appliquer le règlement sur la conditionnalité de l’État de droit ou de faire face à des poursuites judiciaires.

Les eurodéputés ont envoyé une lettre à la Commission invitant la présidente Ursula von der Leyen à agir avant le 1er juin.

Les eurodéputés du PPE, du S&D, de Renew Europe et des Verts ont averti que «une absence d’action de la Commission avant le 1er juin 2021, sera considérée comme une« absence d’action », en vertu de laquelle le Parlement européen intentera une action en justice contre la Commission. « 

Ils ont ajouté: «Avec la date limite du 1er juin 2021 en vue, nous appelons la Commission à faire les premiers pas.

« Toute autre ligne de conduite ne laissera pas d’autre choix que de faire pression pour une action en justice. »

Katarina Barley, Birgit Sippel, Róża Thun, Sophie in’t Veld, Katalin Cseh et Daniel Freund ont signé un projet de déclaration commune.

Partageant la nouvelle, M. Verhofstadt a tweeté: «L’attaque contre l’État de droit dans plusieurs pays de l’UE se poursuit.

« Le temps presse pour que la Commission agisse… ou le Parlement européen le traduira en justice. »

Mais son tweet, qui visait à balayer la Hongrie et la Pologne, s’est retourné contre lui lorsque les commentateurs ont rappelé à M. Verhofstadt que l’inefficacité de la Commission était l’une des raisons pour lesquelles le Royaume-Uni avait quitté le bloc.

Un utilisateur de Twitter a répondu: « Une autre raison pour laquelle le Royaume-Uni est parti. Dieu merci! »

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Bruxelles est enfermée dans un différend en cours avec la Pologne et la Hongrie au sujet de réformes juridiques controversées qui, selon l’UE, mettent en danger l’indépendance judiciaire.

Le bloc a par conséquent lancé une procédure conformément à l’article 7 de la constitution de l’UE, qui pourrait théoriquement voir les deux parties perdre leur droit de vote au Conseil européen à moins qu’elles ne reculent.

La Pologne, dirigée par le Premier ministre Mateusz Morawiecki, du parti Droit et justice, et la Hongrie, dirigée par le Premier ministre Viktor Orban, du Fidesz, ont depuis longtemps affirmé que Bruxelles tentait de punir les deux nations pour avoir élu des gouvernements de centre droit.

Les deux pays ont remporté des différends fiscaux séparés avec la Commission européenne la semaine dernière après que la Cour européenne de justice a statué en leur faveur.

Le tribunal a rejeté l’appel de la Commission contre une décision d’un tribunal inférieur confirmant la taxe publicitaire hongroise de 2014.

Les juges ont également conclu que les taux d’imposition inférieurs en Pologne pour les petits détaillants ne devraient pas être considérés comme des aides d’État illégales.