Un policier de Budapest décède et deux autres poignardés alors qu'un couteau a été blessé par un "coup de semonce"

Un officier de police de Budapest est mort dans une altercation avec un couteau dans la capitale hongroise, a révélé la police locale. Des officiers de la capitale hongroise ont été appelés dans un immeuble de la rue Lecke dans le quartier d’Ujbuda à 22h11 (21h11 GMT) la nuit dernière.

La police est arrivée après avoir appris qu’un homme du bloc frappait la porte d’un appartement voisin dans le but d’entrer dans les locaux.

L’homme s’en est ensuite pris au « nombre renforcé » d’agents en uniforme.

Il a poignardé trois policiers avec un couteau avant de quitter le bâtiment et de se diriger vers la rue.

Un patrouilleur lui a tiré une balle dans la jambe après avoir tiré un « coup de semonce », a indiqué la police.

M. Orban n’a fourni aucune autre information sur le suspect ou les circonstances entourant l’attaque.

Dans d’autres nouvelles du pays, un ministre du gouvernement a annoncé que la Hongrie intenterait une action en justice contre l’exécutif de l’Union européenne si elle ne parvenait pas à un accord sur le financement de l’UE pour les programmes d’études universitaires à l’étranger.

Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre, a déclaré qu’une récente décision de la Commission européenne de réduire le financement du programme d’échange d’étudiants Erasmus dans de nombreuses universités hongroises était « inacceptable et insupportable ».

M. Gulyas a ajouté que le gouvernement hongrois financerait le programme si les fonds de l’UE n’arrivaient pas, mais qu’il porterait l’affaire devant la Cour européenne de justice si un compromis n’était pas trouvé.

La réduction du financement affecterait les étudiants hongrois étudiant à l’étranger dans le cadre du programme Erasmus de l’UE ainsi que le financement de la recherche dans la majorité des universités hongroises.

Cela fait partie d’une série de sanctions financières que le bloc a imposées au gouvernement dans le but de le mettre au pas avec l’État de droit et les normes démocratiques.

L’UE a indiqué que le système d’enseignement supérieur hongrois ne protège pas de manière adéquate la liberté académique contre les ingérences politiques. Depuis 2019, celles-ci ont subi des changements radicaux qui ont vu le contrôle des universités transféré à des fondations financées par des fonds publics souvent dirigées par des politiciens en service.

M. Gulyas a insisté sur le fait que la Hongrie avait fait tout ce qui lui avait été demandé par la Commission pour prévenir les conflits d’intérêts dans la direction des établissements d’enseignement supérieur.

Il a déclaré que si la Commission demandait aux hauts responsables politiques hongrois de ne pas être autorisés à siéger aux conseils d’administration des universités, la Hongrie serait disposée à modifier davantage ses règles.

L’UE a gelé plus de 10,6 milliards de livres sterling (12 milliards d’euros) de fonds à la Hongrie en raison des craintes que M. Orban ait utilisé les fonds de l’UE pour démanteler les institutions démocratiques et enrichir ses alliés.

La Hongrie a jusqu’en mars pour mettre en œuvre plus de deux douzaines de réformes pour la mettre en conformité avec les normes de l’UE et débloquer le financement.