Le patron d'un groupe de campagnes publicitaires qualifie Nigel Farage de "fasciste" dans la ligne de dé-bancaire

Le gouvernement vient d’annoncer le report — de deux ans — des élections à venir dans quatre nouvelles circonscriptions anglaises, initialement prévues en mai 2026. Les zones concernées, désormais destinées à devenir des autorités combinées dirigées par des maires, sont : Essex, Hampshire et le Solent, Sussex et Brighton, ainsi que Norfolk et Suffolk.

Officiellement, cette décision est présentée comme une nécessité technique : les restructurations administratives — passage d’un système à deux niveaux (comtés + districts) à des entités unifiées — ne sont pas achevées, selon le gouvernement.

Mais dans l’opposition, on ne voit pas les choses du même œil. Nigel Farage, chef de Reform UK, accuse l’exécutif d’user de cette réforme comme d’un prétexte pour « étouffer » les chances de victoire de son parti. Il dénonce un « coup de force contre la démocratie » visant à bloquer les scrutins dans des zones jugées favorables à Reform.

Le débat cristallise les craintes d’un recul démocratique à un moment où le paysage politique britannique se transforme rapidement. Depuis les dernières élections locales, Reform UK a enregistré plusieurs gains — y compris des victoires surprises dans des bastions historiques du Conservateur – accentuant la pression sur le gouvernement pour qu’il justifie la légitimité de ce report.

De son côté, le camp au pouvoir défend la mesure en rappelant que ces échéances n’ont été repoussées que parce que les réformes territoriales — prévues dans le programme de dévolution — exigent un cadre administratif stable avant toute mise en œuvre.