Poutine soutient les talibans et les sauvages qui se mêlent de l'Occident en imposant des "valeurs extérieures" à l'Afghanistan

Dans un coup porté apparemment aux États-Unis et au Royaume-Uni, le président Poutine a averti que l’Occident « doit arrêter la politique irresponsable consistant à imposer des valeurs étrangères de l’étranger ». S’exprimant depuis le Kremlin, le président Poutine a semblé faire confiance au groupe extrémiste et a déclaré qu’il espérait que les talibans « garantiraient la sécurité des habitants et des diplomates étrangers ».

L’homme de 68 ans s’exprimait à la suite d’entretiens avec la chancelière allemande Angela Merkel à Moscou.

Le président Poutine a souligné la nécessité d’une collaboration pour aider le peuple afghan et assurer la stabilité dans la région.

Dans une allocution télévisée, il a déclaré : « Le mouvement taliban contrôle la quasi-totalité du territoire du pays.

« Ce sont les réalités et c’est à partir de ces réalités que nous devons partir, empêcher l’effondrement de l’État afghan. »

L’évacuation massive de milliers de ressortissants afghans se poursuit suite aux scènes chaotiques de ces derniers jours à l’aéroport de Kaboul.

Les pays étrangers ont transporté plus de 18 000 personnes vulnérables d’Afghanistan, selon l’OTAN.

Mais des milliers d’Afghans désespérés tenant des papiers, des enfants et quelques effets personnels restent toujours bloqués sur la piste, où des membres talibans armés ont exhorté ceux qui n’avaient pas de documents de voyage à rentrer chez eux.

Ces dernières années, Moscou a tendu la main aux talibans, bien qu’ils soient interdits en tant que groupe « extrémiste » en Russie.

Les talibans ont tenté de réinventer leur image ces derniers jours, mais il y a de plus en plus de preuves que le groupe extrémiste ne s’est pas réformé de ses voies brutales alliées aux terroristes d’Al-Qaïda.

Les rapports d’hommes armés faisant du porte-à-porte dans les rues d’Afghanistan continuent de s’accumuler avec des militants, des femmes, d’anciens responsables, des journalistes, d’anciens soldats et des membres d’agences de renseignement aujourd’hui disparues qui seraient à haut risque.