Macron déterminé à diaboliser le Brexit Grande-Bretagne dans une tentative effrontée d'être couronné «roi d'Europe»

La chute de popularité du président français au niveau national l’a contraint à repenser sa stratégie avant les élections de l’année prochaine, selon la commentatrice politique française Anne-Elisabeth Moutet. Elle affirme que la France dispose actuellement d’une majorité de centre-droit et que la popularité croissante du candidat Xavier Bertrand verra M. Macron élu à la présidence.

Dans le but d’éviter cela et de gagner la faveur des nationalistes français, elle pense que le président europhile pourrait essayer de faire baisser le Brexit Grande-Bretagne « d’un cran ou deux ».

Cela lui permettra également de réaliser son ambition de devenir le «roi» d’Europe après la démission de la chancelière allemande Angela Merkel en septembre.

Écrivant dans le Telegraph, elle a déclaré: «Il est tentant de profiter de sa bravade comme d’un refus comique d’accepter la réalité; mais la vérité est que notre président boiteux ne sera jamais aussi dangereux pour la Grande-Bretagne du Brexit qu’il l’est maintenant.

« Typique des élites françaises, il a toujours vu le pouvoir comme un jeu à somme nulle : pour que la France gagne, les autres doivent perdre.

Le bloc de centre-droit de l’ancien agent d’assurance a surclassé ses rivaux lors des votes ce week-end.

Après sa victoire, l’homme de 56 ans a mis en garde contre « punir » la Grande-Bretagne pour le Brexit dans le but de lutter contre l’extrême droite – dirigée par la leader du Rassemblement national Marine Le Pen.

Il a même appelé à ce que Calais devienne une zone de libre-échange et à des liens étroits avec les entreprises britanniques quelle que soit l’issue des négociations sur le Brexit.

L’ancien ministre de l’administration de Nicolas Sarkozy a déclaré que son pays ne « voulait pas de guerre » avec le Royaume-Uni.

Et même s’il n’était pas favorable au Brexit, il respectait toujours la volonté démocratique du peuple britannique.

S’adressant à la radio France Inter quelques semaines seulement après l’entrée en vigueur du Brexit, il a déclaré : « Les Britanniques restent une nation européenne, une grande puissance économique.

« Il n’y aura encore qu’environ 30 km (18 miles) entre Douvres et Calais.

« Alors soyons malins et cherchons à construire une nouvelle relation sur mesure.

« C’est dans leur intérêt, mais c’est surtout dans notre intérêt. »