L'arrogance d'Emmanuel Macron l'a conduit à un nouveau creux en tant que président français menacé

Le président français Macron a été giflé au visage par un homme lors d’un bain de foule en France hier. Le personnel de sécurité est immédiatement intervenu – deux hommes ont été arrêtés à la suite de l’incident, au cours duquel M. Macron n’a pas été blessé. Par la suite, le dirigeant français a déclaré que l’agression était « un acte isolé » qui devrait être « relativisé ».

Il a ajouté : « Nous ne devons pas laisser des individus ultra-violents s’emparer du débat public… Il ne peut y avoir de violence, de haine, ni dans la parole ni dans l’action. Sinon, c’est la démocratie elle-même qui est menacée.

L’incident est peut-être révélateur de la baisse de popularité de M. Macron en France.

Le taux d’approbation agrégé de M. Macron est passé à 38% la semaine dernière, contre 39% selon Politico, inférieur aux 62% d’approbation que Macron a vus au début de sa présidence et 43% juste plus tôt cette année.

Les experts analysent la popularité du président français depuis des années, précisant pourquoi elle augmente ou diminue.

En mars 2018, l’approbation de M. Macron est tombée à son plus bas niveau à l’époque – 40 % de la population française déclarant avoir une opinion favorable de lui.

Parmi ceux qui se sont dits déçus de la performance de Macron, beaucoup réitèrent l’idée qu’il était « trop arrogant » et un « président pour les riches ».

Un nombre croissant de personnes ont également déclaré qu’elles pensaient que Macron lançait « trop de réformes », a révélé le sondage.

M. Macron a divisé les opinions ces derniers mois, attirant des critiques pour sa gestion de la pandémie et ses propositions de loi sur la sécurité.

Bastien Lachaud, membre d’extrême gauche du Parlement français, a en conséquence envoyé un coup dur en direction du président français.

« Et donc il s’engage dans la politique thatchérienne – une approche de la loi et de l’ordre avec des sanctions plus sévères, plus de police, plus d’espaces carcéral. »

M. Macron cherche une nouvelle fois à relever le défi de Marine Le Pen du Rassemblement national d’extrême droite.

Elle devrait remporter le premier tour du scrutin lorsque la France se rendra aux urnes l’année prochaine, selon un sondage de l’Institut français d’opinion publique pour Le Figaro publié le mois dernier.

En 2017, Mme Le Pen a récolté environ 21% au premier tour.

Elle fait maintenant régulièrement des sondages au milieu des années 20. De plus, lors d’une compétition en tête-à-tête au deuxième tour, Mme Le Pen vote dans la quarantaine, ce qui constituerait une autre amélioration notable pour son parti.