Incendie en Irak: au moins 50 morts alors qu'un incendie ravage le service de Covid à l'hôpital

L’incendie serait actuellement maîtrisé mais des opérations de recherche sont toujours en cours. Le nombre de morts devrait augmenter à mesure que les efforts de recherche se poursuivent.

Seize personnes ont été sauvées de l’hôpital.

Haydar al-Zamili, porte-parole des autorités sanitaires locales, a déclaré à l’AFP que « l’incendie (…) a ravagé le service d’isolement de Covid ».

Il a ajouté : « Les victimes sont mortes de brûlures et les recherches se poursuivent. »

M. al-Zamili a suggéré que de nombreuses personnes pourraient encore se trouver à l’intérieur du bâtiment.

Il y a des rapports contradictoires quant à la cause de l’incendie.

Un responsable de la santé de la province de Dhi Qar a déclaré que l’incendie avait été causé par l’explosion d’un réservoir d’oxygène.

Cependant, plus tard, des responsables ont suggéré que l’incendie avait peut-être commencé en raison d’un court-circuit électrique.

Un agent de santé a décrit la difficulté des efforts de sauvetage.

Ils ont déclaré à Reuters: « Des incendies qui font rage ont piégé de nombreux patients à l’intérieur du service des coronavirus et les équipes de secours ont du mal à les atteindre. »

Des images téléchargées sur les réseaux sociaux ont montré l’énorme incendie avec des colonnes de fumée épaisse qui en sortaient.

Le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi a convoqué une réunion d’urgence avec les ministres et les hauts responsables de la sécurité, a confirmé son bureau dans un communiqué.

Un journaliste de Reuters qui se trouvait sur les lieux a déclaré : « Les équipes de santé ont transporté des corps carbonisés hors de l’hôpital en flammes alors que de nombreux patients toussaient à cause de la fumée qui montait. »

Mohamed Al-Halbousi, président du Parlement irakien, s’est adressé à Twitter pour dénoncer « l’échec » à protéger les Irakiens.

Il a écrit : « La catastrophe de l’hôpital Al-Hussein est une preuve évidente de l’échec à protéger la vie des Irakiens, et il est temps d’y mettre un terme. »