« Aucune leçon apprise ? »  L'acolyte de Macron, Beaune, honteux alors qu'il appelle à PLUS d'UE pour gagner la crise

S’adressant au quotidien français Le Figaro, le ministre français des Affaires européennes a affirmé que l’UE avait parcouru un long chemin depuis l’adaptation du Fonds de relance du bloc. M. Beaune a réprimandé les appels au bloc pour permettre aux États membres plus d’indépendance alors qu’il plaidait pour encore plus d’intégration.

Il a déclaré: « Je réfute l’idée de quitter l’Europe.

« L’Europe ne s’est pas désintégrée dans cette crise, elle ne s’est même pas désunie.

« Les mesures d’urgence étaient au moins aussi fortes qu’aux États-Unis.

« Le plan de dépendance est à la hauteur.

« Nous devons casser le cadre et créer des ressources propres pour l’UE. »

Les commentaires ont suscité l’indignation du député européen français Jérôme Rivière qui a déploré que M. Beaune et ses alliés ne tirent pas les leçons des lacunes du bloc rendues évidentes par la crise des coronavirus.

L’eurodéputé du Rassemblement national a déclaré : « Les idéologues européens n’ont décidément tiré aucune leçon de la crise sanitaire.

« Pour eux, la réponse est toujours la même : toujours plus d’UE et toujours moins de libertés pour les Nations !

Cela survient alors que la Commission européenne n’a jusqu’à présent réussi à approuver que 16 des 27 propositions de dépenses des États membres.

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L’exécutif européen a donné aujourd’hui son feu vert aux plans de relance de la Croatie, de Chypre, de la Lituanie et de la Slovénie.

Mais la réunion virtuelle de ce matin des ministres des Finances de l’UE était la dernière de la saison jusqu’au 10 septembre, laissant encore 11 États membres à court d’approbation.

Les ambassadeurs de l’UE devraient discuter des plans de la République tchèque et de l’Irlande, déjà approuvés par Ursula von der Leyen, en septembre.

Mais, malgré l’urgence urgente pour les États membres de recevoir les fonds de relance du bloc, la présidente de la Commission devra toujours examiner les plans de l’Estonie, de la Finlande, de Malte et de la Suède lorsqu’elle et son équipe reviendront des vacances d’été.

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Pour aggraver les choses pour le chef de l’UE, les Pays-Bas et la Bulgarie discutent toujours de leurs plans respectifs au sein de leur parlement en raison des pourparlers de coalition dans les deux pays.

Et, bien sûr, la Hongrie et la Pologne resteront portées disparues alors que les deux pays continuent de se battre contre Bruxelles sur des questions d’état de droit.

La Commission a refusé d’approuver le plan de redressement de Viktor Orban en raison d’allégations de corruption contre son gouvernement et de la mise en œuvre d’une loi anti-LGBT+.

Varsovie, en revanche, voit ses propositions de récupération suspendues en raison de son différend avec Bruxelles sur une révision judiciaire controversée dans le pays.

Le Premier ministre hongrois a toutefois riposté au chef de la Commission ce week-end, menaçant de se lancer seul dans le remboursement rapide de la reprise de son pays.

Au total, 393 milliards d’euros ont été alloués jusqu’à présent à partir du pot du bloc, l’Italie se taille la part du lion avec 191,5 milliards d’euros et l’Espagne 69,5 milliards d’euros.

Les mesures approuvées dans les plans nationaux s’articulent autour de six domaines politiques définis dans le règlement instituant le mécanisme de récupération et de résilience.

Les domaines incluent la transition verte et numérique, la croissance intelligente, durable et inclusive, et la cohésion sociale et territoriale.

Les mesures prises par les États membres pour parvenir à une reprise et améliorer la résilience de l’UE comprennent, par exemple, la décarbonisation de l’industrie, la rénovation des bâtiments, la numérisation de l’administration publique et la requalification de la main-d’œuvre.

Les plans abordent également les recommandations par pays identifiées au cours des discussions des semestres européens 2019 et 2020.