Andy Burnham rejoint Sadiq Khan dans la révolte travailliste en appelant au cessez-le-feu entre Israël et Gaza

Le maire du Grand Manchester s’est joint aux appels en faveur d’un cessez-le-feu dans le conflit Israël-Hamas.

De hauts responsables travaillistes, Andy Burnham, Sadiq Khan et Anas Sarwar, mettent la pression pour défier le chef du parti Keir Starmer.

Starmer est confronté à une scission du parti travailliste, après avoir appelé à des « pauses humanitaires » pour permettre l’acheminement de l’aide vers Gaza, mais sans aller jusqu’à appeler à un cessez-le-feu total.

En cela, Keir Starmer s’aligne sur le gouvernement britannique, ainsi que sur les États-Unis et l’UE.

M. Burnham, maire du Grand Manchester, a publié cet après-midi une déclaration dans laquelle il dit : « Nous condamnons sans réserve les effroyables attaques terroristes contre des civils innocents en Israël par le Hamas le 7 octobre. Nous reconnaissons qu’Israël a le droit, dans le cadre du droit international, de défendre lui-même.

« Nous sommes également profondément préoccupés par la perte de milliers de vies innocentes à Gaza, le déplacement d’un nombre encore plus important et les souffrances généralisées dues au blocus en cours.

« Compte tenu du désastre humanitaire qui se déroule à Gaza, le maire, l’adjoint au maire et 10 dirigeants du Grand Manchester se joignent aux appels internationaux croissants en faveur d’un cessez-le-feu de toutes les parties et pour que les otages soient libérés sains et saufs. »

M. Khan, le maire de Londres, a tweeté ce matin : « Je me joins à la communauté internationale pour appeler à un cessez-le-feu. Cela mettrait fin aux massacres et permettrait à l’aide vitale d’atteindre ceux qui en ont besoin à Gaza.

« Israël a le droit de se défendre… mais une escalade militaire généralisée ne fera qu’aggraver le désastre humanitaire. Elle augmentera les souffrances humaines de tous les côtés. Aucune nation, y compris Israël, n’a le droit d’enfreindre le droit international.

« Il ne peut y avoir qu’une solution politique pour parvenir à la paix. Il ne peut pas s’agir simplement d’une escalade du conflit militaire et d’un cycle continu de mort, de douleur et de destruction. »

M. Sarwar, le leader travailliste écossais, a tweeté à l’heure du déjeuner : « Nous vivons des temps sombres. Tout le monde aura vu les scènes de destruction et de mort en Israël et en Palestine. et j’aurai le cœur complètement brisé. Nous avons tous désespérément besoin de la paix et de voir la fin de la violence.

« Et c’est pourquoi nous devons voir la libération immédiate des otages ; un accès immédiat aux fournitures humanitaires pour Gaza ; la cessation immédiate de la violence avec la fin des tirs de roquettes.

« Cela signifie un cessez-le-feu maintenant. Nous avons besoin d’un véritable processus de paix car malheureusement, à l’heure actuelle, il n’y a pas de paix et il n’y a pas de processus. »