Wimbledon clarifie la règle d'interdiction des drogues pour les critères génériques alors que la suspension de Simona Halep est levée

Halep a à peine joué depuis qu’il est devenu éligible pour concourir à nouveau en mars. L’ancien numéro 1 mondial a perdu un match à l’Open de Miami et a abandonné au 125 km sur terre battue de Paris.

Elle n’a pas reçu de wildcard pour Roland Garros, les organisateurs ayant précédemment établi un précédent en ne donnant pas de laissez-passer à ceux qui ont purgé des suspensions liées au dopage alors qu’ils n’en ont pas donné un à la double championne Maria Sharapova à son retour de sa propre interdiction en 2017.

Et le All England Club a désormais précisé que, contrairement à Roland-Garros, ils évaluent les wildcards au cas par cas. « C’est évidemment une question hypothétique », a déclaré la directrice générale du club, Sally Bolton, interrogée sur la candidature de Halep.

« Notre comité wildcard se réunit et prend ces décisions, ils ne se sont pas réunis. Ils feront une annonce sur les décisions concernant les jokers le 19 juin, donc je ne voudrais pas préjuger d’un examen par le comité des jokers.

Lorsqu’on lui a demandé s’il existait une politique spécifique concernant les joueurs qui revenaient d’une interdiction, la présidente du club, Deborah Jevans, a ajouté : « Une fois qu’un joueur a purgé une interdiction de drogue, il est alors libre de concourir dans le circuit et, en tant que tel, le comité des wildcards considérerait que et leurs performances en considérant ce caractère générique. Comme Sally l’a dit, le comité des jokers se réunira et prendra cette décision.

On ne sait pas si Halep a demandé une wildcard pour Wimbledon cette année. Le Roumain se prépare actuellement à jouer un match d’exhibition avec Steffi Graf et Andre Agassi plus tard cette semaine.

Halep a été provisoirement suspendue en octobre 2022 après avoir échoué à un test de dépistage de drogues lors de l’US Open plus tôt cette année-là, testé positif au roxadustat, une substance interdite. Quelques mois plus tard, elle a reçu une deuxième accusation distincte concernant son passeport biologique d’athlète.

L’été dernier, un tribunal indépendant l’a interdite pour quatre ans. Elle a fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport qui a réduit sa suspension à neuf mois, ce qui signifie qu’elle a pris fin rétrospectivement en juillet dernier. CAS a accepté l’argument de Halep selon lequel le roxadustat provenait d’une substance contaminée et a complètement rejeté l’accusation d’ABP.