Le roi Charles aurait pu ruiner toute possibilité de recevoir un honneur « sans précédent »

Ce dimanche 09 novembre, le roi Charles III est monté en première ligne pour mener la cérémonie annuelle du The Cenotaph à Londres, point d’orgue du jour du Souvenir, où la nation rend hommage à toutes celles et tous ceux morts au combat.

À 11 h, les cloches ont retenti, une minute de silence a été observée avec solennité, avant que le roi, revêtu de son uniforme de feld-maréchal, ne dépose une gerbe spécialement conçue pour l’occasion — un hommage immédiatement chargé d’histoire.

Autour de lui, plusieurs membres seniors de la Royal Family — dont les princes William, Prince of Wales et Edward, Duke of Edinburgh — ont participé à la procession et à la pose de wreaths, incarnant un front commun face au souvenir national.

Au-delà de la simple tradition, cette commémoration revêt une dimension symbolique forte : à un moment où les débats sur la place et la signification de la monarchie se multiplient, l’événement rappelle que le Roi et la famille royale occupent encore le rôle de gardiens de la mémoire collective. L’alignement visible et sans accroc de certains membres montre que, dans le domaine du devoir public et du respect des sacrifices, la continuité reste de mise.