Un complot du contrôle aérien français visant à gâcher vos vacances d'été en dormant au travail

La France, réputée pour son approche tranquille de la vie, semble étendre cette réputation à ses contrôleurs aériens, ce qui pourrait provoquer le chaos pour les vacanciers d’été.

Des rapports suggèrent qu’un accord récent autorisant les contrôleurs à arriver jusqu’à trois heures en retard et à repartir trois heures plus tôt pourrait exacerber les retards et frustrer les voyageurs.

Le Syndicat national des contrôleurs de la circulation aérienne a négocié avec succès cet accord, qui permet aux contrôleurs de consacrer beaucoup moins d’heures que ce qui est officiellement prescrit.

Les médias français révèlent que même si les contrôleurs sont censés travailler 32 heures par semaine, ils travaillent pratiquement 25 pour cent de moins, gagnant de jolis salaires allant jusqu’à 108 000 euros par an.

Un contrôleur anonyme a admis au journal français Le Parisien qu’ils évaluent souvent les conditions du trafic aérien avant de décider de venir prendre leur quart de travail.

« J’arrive à 11 heures du matin ou plus tard, selon la charge de travail prévue », ont-ils déclaré. Un autre contrôleur a révélé au magazine Le Point que les managers fermaient les yeux sur les retardataires tant qu’ils pouvaient être contactés en cas d’urgence, racontant même des tentatives de contact avec des collègues qui étaient à l’étranger.

Malgré les assurances des contrôleurs aériens selon lesquelles la sécurité est maintenue, les responsables accusent leurs horaires irréguliers de contribuer aux retards des vols. L’année dernière, 24,31 pour cent des vols en provenance des aéroports français ont connu des retards, bien que ce chiffre soit légèrement inférieur aux 25,39 pour cent du Royaume-Uni.

Le gouvernement du président Macron avait pour objectif de renforcer la ponctualité des contrôleurs aériens dans le cadre de réformes plus larges, notamment en réduisant le nombre de tours de contrôle en France.

Cependant, face à la menace de grèves lors des Jeux olympiques de Paris, les ministres ont cédé aux exigences du syndicat du contrôle aérien, accordant d’importantes concessions.

Aux termes du nouvel accord, les contrôleurs bénéficieront d’augmentations de salaire allant jusqu’à 18 000 € par an, de 18 jours de congé supplémentaires chaque année et de la possibilité de prendre leur retraite à 59 ans. Le coût de cet accord, estimé à 70 millions d’euros sur quatre ans, sera supportés par les compagnies aériennes.

Cette capitulation face aux revendications syndicales s’étend au-delà du contrôle du trafic aérien. Les travailleurs des transports publics parisiens ont obtenu une « prime olympique » pouvant aller jusqu’à 2 500 euros, tandis que les policiers ont négocié une prime de 1 900 euros. Les salariés de la SNCF, l’opérateur ferroviaire national, ont également obtenu le droit de prendre leur retraite plus tôt, atténuant ainsi les effets de la réforme des retraites de Macron.