
L’administration Trump se préparerait à frapper des cibles au Venezuela, notamment des installations militaires utilisées pour le trafic de drogue, selon les médias américains. Les grèves, qui pourraient avoir lieu d’ici quelques jours ou quelques heures, auront pour objectif de décapiter la hiérarchie des cartels dans le pays. Le gouvernement américain affirme que l’organisation de trafic de drogue au Venezuela est dirigée par l’homme fort Nicolas Maduro et dirigée par ses lieutenants.
Les responsables américains ont identifié des installations militaires vénézuéliennes spécifiques, notamment des bases qui seraient utilisées pour le trafic de cocaïne par le Cartel des Soleils, comme cibles potentielles de frappes aériennes imminentes, selon un rapport du Wall Street Journal citant des sources administratives.
Les images satellite analysées par Newsweek révèlent une force opérationnelle américaine dans les Caraïbes, composée du navire d’assaut amphibie USS Iwo Jima et de six destroyers de classe Arleigh Burke, positionnés au large des côtes du Venezuela dans une configuration optimisée pour lancer des frappes de précision sur les laboratoires de drogue et les pistes d’atterrissage à l’intérieur des terres.
L’administration Trump aurait autorisé de nouvelles opérations militaires au-delà des récentes interdictions de bateaux, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth indiquant que le président américain Donald Trump pourrait donner son feu vert à des attaques terrestres d’ici quelques jours pour démanteler les réseaux de trafiquants liés à Maduro, comme l’ont détaillé plusieurs médias, dont The Yeshiva World.
L’armée américaine a mené au moins 10 frappes meurtrières contre des navires soupçonnés de trafic de drogue dans les Caraïbes depuis septembre, tuant 43 trafiquants présumés. M. Hegseth a annoncé que la dernière en date du 22 octobre visait des bateaux en provenance du Venezuela.
La vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez a dénoncé ces « exécutions extrajudiciaires » et a accusé les États-Unis d’avoir orchestré une « opération sous faux pavillon » depuis les eaux de Trinité-et-Tobago pour justifier l’invasion, à la suite de l’arrestation de mercenaires présumés liés à la CIA le 27 octobre.
M. Maduro, mobilisant 25 000 soldats et créant 284 « fronts de bataille » le long des frontières, a ordonné des exercices sur l’île de La Orchila, mettant en garde contre une « lutte armée » contre toute incursion et qualifiant la présence navale américaine – avec huit navires de guerre, un sous-marin et 10 chasseurs furtifs F-35 à Porto Rico – de « plus grande menace depuis 100 ans ».
Certains observateurs internationaux, dont des représentants de l’ONU, ont néanmoins sonné l’alarme quant à la légalité de ces frappes sans l’approbation du Congrès.
Le secrétaire d’État Marco Rubio, en faveur d’un changement de régime, a lié les opérations à des objectifs antiterroristes plus larges, au milieu des craintes d’un débordement régional sur Trinité-et-Tobago.
Au 31 octobre, M. Trump n’avait pas encore donné son feu vert à des frappes terrestres, mais les options du Pentagone, renforcées par les 90 avions de l’USS Gerald R. Ford, signalent un passage potentiel des interdictions à l’action directe, risquant un conflit constitutionnel sur les pouvoirs de guerre.
