The Addams Family 2 REVIEW: Animation décousue et légèrement décalée

Le reste des blockbusters retardés suivra l’exemple du superspy. Mais, avec Pas le temps de mourir monopolisant toujours la plupart des grands écrans du pays, les rivaux de Bond ont opté pour une autre semaine d’auto-isolement. Cette suite animée légèrement décalée de La famille Addams de 2019 s’adresse aux téléspectateurs trop jeunes pour les super-espions vieillissants. Bien que cela soit bien pour les moins de 10 ans, c’est une vision assez horrible pour les adultes en quête de nostalgie.

Déchirant sans vergogne l’intrigue de l’hôtel Transylvania 2, bien plus amusant, cette fois, la famille s’est lancée dans un voyage sur la route dans un camping-car de style gothique crachant de la fumée et conduit par Thing à la main coupée.

Gomez (exprimé par Oscar Isaac) dit à sa femme Morticia (Charlize Theron) qu’il veut visiter les nombreux « sombres secrets » de l’Amérique. Malheureusement, tous les espoirs d’un nouveau bord satirique s’évanouissent alors que le film utilise des arrêts aux chutes du Niagara et au Grand Canyon pour casser des gags paresseux sur les touristes prenant des selfies.

Dans une scène, Gomez fait entrer sa famille dans un bâtiment moderne au Texas qu’une enseigne au néon identifie comme « l’Alamo ». Une fois à l’intérieur, deux autres lettres prennent vie, révélant qu’il s’agit d’un établissement absurde appelé « The Ala Motel ». Qu’il ait fallu quatre scénaristes crédités pour arriver à cela est vraiment effrayant.

En cours de route, Oncle Fester (Nick Kroll) se transforme lentement en monstre marin, Pugsley (Javon Walton) est à la recherche de sa première petite amie et mercredi (Chloe Grace Moretz) soupçonne qu’elle a peut-être été échangée à la naissance.

L’intrigue décousue est suffisamment chargée pour distraire les jeunes esprits, mais les parents et les grands-parents regretteront l’humour noir de la sitcom des années 60 et des films d’action en direct des années 90.