Poutine menace !  La Russie lance le plus grand sous-marin à capacité nucléaire en 30 ans

Le sous-marin aura une puissance de feu nucléaire et pourra saboter les câbles Internet des fonds marins qui pourraient miner les systèmes de communication d’autres pays. L’OTAN craint que le submersible ne soit utilisé dans l’Arctique et l’Atlantique Nord pour protéger les revendications de souveraineté de la Russie. Le nouveau sous-marin nucléaire géant sera utilisé pour la première fois en eaux libres.

La nouvelle survient quelques jours après une impasse tendue dans la mer Noire avec la Grande-Bretagne impliquant un destroyer de la Royal Navy.

Le nouveau sous-marin, appelé « le Belgorod », est considéré comme le plus grand sous-marin développé au monde au cours des 30 dernières années.

Le sous-marin a été testé dans la mer Blanche dans l’Arctique au cours du week-end.

Une fois que Moscou aura approuvé l’utilisation du sous-marin, le navire sera capable de lancer des frappes nucléaires.

Le navire sera armé de six torpilles intercontinentales « Poséidon ».

Le sous-marin sera également un ravitailleur pour les mini-sous-marins plus petits et plongés en profondeur.

Le sous-marin aura des bras robotiques qui peuvent altérer ou même couper des câbles vitaux qui reposent sur le fond marin.

La nouvelle intervient alors que la Royal Navy a annoncé qu’elle déploierait désormais un « navire espion » pour empêcher les sous-marins étrangers de compromettre les câbles de communication sous-marins du Royaume-Uni.

Le sous-marin Belgorod sera livré à l’Etat russe vers la fin 2021.

Le sous-marin sera déployé dans la flotte russe du Pacifique.

L’OTAN a été vigilante sur Moscou et son augmentation significative de son activité sous-marine ces dernières années.

Le mois dernier, le secrétaire à la Défense Ben Wallace a déclaré au Daily Telegraph que Moscou était la « menace adverse numéro un » du Royaume-Uni.

Il a ajouté que les eaux britanniques étaient « régulièrement visitées » par des navires russes.

Les actifs navals russes ont été détectés par le Royaume-Uni plus de 150 fois depuis 2013.

Moscou a également déclaré ce week-end qu’il surveillait le destroyer lance-missiles américain USS Ross, qui est entré samedi en mer Noire.