Passages de migrants: les tentatives pour atteindre le Royaume-Uni augmentent alors que la France exige un paiement de 54 millions de livres sterling – données

Un nombre croissant de migrants a traversé la Manche ces derniers mois, un nombre record ayant été signalé au cours des deux derniers mois. En juillet, un accord de 54 millions de livres sterling a été conclu entre le Royaume-Uni et la France, ce qui verrait cette dernière doubler le nombre de patrouilles de police. Le ministre de l’Intérieur a menacé de retenir cet argent si les gens continuent d’affluer au Royaume-Uni au rythme actuel.

Le Royaume-Uni travaille « très efficacement » avec la France pour lutter contre le nombre croissant de migrants traversant la Manche, a déclaré le gouvernement.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré que 11 bateaux avec 364 migrants à bord avaient traversé la Manche pour atteindre le Kent dimanche.

Les autorités françaises ont arrêté 16 bateaux, ce qui a empêché 500 migrants supplémentaires de faire la traversée.

Vendredi et samedi, 1 115 personnes traversent la Manche à bord de 40 bateaux.

Jusqu’à fin septembre, 17 085 personnes avaient fait le voyage contre 8 417 pour l’ensemble de l’année dernière, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Rien qu’en septembre, quelque 3 879 migrants ont effectué la traversée.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré que près de 300 arrestations et 65 condamnations avaient été prononcées pour des traversées de petits bateaux jusqu’à présent en 2021.

M. Darmanin a déclaré: « La France tient la frontière pour nos amis britanniques depuis plus de 20 ans. »

Il a ajouté que la France est « un allié de la Grande-Bretagne » mais « ce n’est pas un vassal ».

Le ministre français de l’Intérieur a appelé l’UE et la Grande-Bretagne à entamer des négociations en vue d’un traité sur les migrations.

Il a déclaré : « Nous devons négocier un traité, puisque M. (Michel) Barnier ne l’a pas fait lorsqu’il a négocié le Brexit, qui nous lie sur les questions migratoires.

M. Darmanin a déclaré avoir reçu des assurances du directeur de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, indiquant qu’elle serait prête d’ici la fin de l’année à surveiller la zone côtière, notamment par une surveillance aérienne.