La police a réprimé les manifestants alors qu’Emmanuel Macron s’efforce de contrôler la fureur des masses à la suite de ses efforts pour introduire les passeports vaccinaux qui obligeraient les citoyens français à fournir la preuve d’un test Covid négatif ou qu’ils ont reçu un double coup avant d’entrer dans les lieux publics. Les règles s’appliqueraient aux restaurants, bars, centres commerciaux et cinémas à partir d’août. Parallèlement aux passeports, le président Macron veut forcer les agents de santé à se faire vacciner, mais ses demandes ont conduit le public à déborder de rage alors qu’il affirme qu’il prive le pays de ses libertés.
Les images montrent des centaines de milliers de personnes marchant dans les villes de France et de France alors qu’elles s’opposent aux plans.
Des banderoles portées par des manifestants lisaient « non au passeport sanitaire » et « ne prenez pas notre liberté ».
Alors que d’autres ont exigé la fin de la vaccination forcée des agents de santé.
Le ministère français de l’Intérieur a déclaré que 137 marches avaient eu lieu à travers le pays, rassemblant près de 114 000 personnes, dont 18 000 à Paris.
Un manifestant à Paris a déclaré au service de presse WION que cette décision était une attaque contre les « libertés » en France.
Ils ont dit : « Les vaccinations sont vraiment une question de liberté individuelle.
« Tout le monde peut choisir – ce n’est pas le thème ici aujourd’hui.
« Le thème est l’absence de liberté qui, malheureusement, continue de croître dans ce pays. »
Mercredi, de violents combats entre manifestants et policiers ont éclaté alors que la sécurité a forcé le tir de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants à Paris furieux des plans de Macron.
Malgré l’ampleur des manifestations, un sondage Ipsos-Sopra Steria publié vendredi a révélé que plus de 60% des citoyens français sont d’accord avec la vaccination obligatoire pour les agents de santé ainsi que l’exigence d’un passeport covid dans certains lieux publics.
Le contrecoup des passeports proposés et de la vaccination forcée des agents de santé survient alors que la France lutte contre la montée en flèche des cas de la variante bêta (sud-africaine).
Le nombre moyen de nouvelles contaminations en France a atteint près de 11 000 par jour.
Au samedi 17 juillet, 55,5% des citoyens français avaient reçu une dose unique d’un vaccin tandis que 44,8% avaient reçu les deux doses.