Max Verstappen et Carlos Sainz protestent contre une décision clé de la F1 avant le Grand Prix de Chine

Le Grand Prix de Chine reviendra en beauté ce week-end alors que la F1 se prépare pour sa première course sprint de la saison. La décision d’accorder aux pilotes seulement une heure d’essais après quatre ans d’absence du calendrier n’a cependant pas été populaire parmi les pilotes, Max Verstappen et Carlos Sainz s’y étant opposés.

Les fans et les pilotes ont tous deux apprécié courir sur le circuit international de Shanghai dans le passé, mais depuis que la pandémie de Covid-19 a perturbé le sport mondial en 2020, le GP de Chine a été absent du calendrier.

Cependant, il revient ce week-end avec un nouveau format de course sprint en prime. Selon le nouveau calendrier, les pilotes commenceront le week-end par une heure d’essais avant de se lancer dans les qualifications sprint.

Interrogé sur l’idée de donner aux pilotes seulement une heure d’entraînement à leur retour à Shanghai, Verstappen a répondu sarcastiquement : « Ouais, c’est très intelligent de faire ça ! » L’as de Red Bull a ensuite poursuivi : « Je pense que ce n’est pas génial, disons comme ça, de faire ça.

« Parce que quand on s’éloigne d’une piste depuis un bon moment, je pense qu’on ne sait jamais ce qu’on va vivre, n’est-ce pas ? Il aurait donc été préférable d’y organiser un week-end de course normal.

« Mais d’un autre côté, cela pimente probablement un peu plus les choses, et c’est peut-être ce qu’ils aimeraient voir. Mais oui, du point de vue de la conduite et des performances du sport, je pense que ce n’est pas la chose la plus intelligente à faire.

« Nous disons à la FIA et à la Formule 1, avec ce genre de voitures d’aller sur une piste avec une heure d’essais et directement en qualifications, avec les réglementations qu’ils nous imposent, avec l’usure des planches et des choses comme ça, et à quel point c’est délicat. Une bosse pourrait rendre la voiture, je pense que ce n’est pas un bon choix de choisir de mettre la Sprint après quatre ou cinq ans d’absence.