Marine Le Pen annonce "un plan complet pour reprendre le contrôle" avec la candidature au référendum sur l'immigration

Après le lancement de sa campagne présidentielle à Fréjus le 13 septembre, la leader du Rassemblement national (RN) a occupé le devant de la scène à Paris pour une conférence de presse spéciale mardi. Eclipsée dans les médias par Eric Zemmour, un expert de la télévision d’extrême droite qui devrait également rejoindre la course présidentielle, Mme Le Pen a choisi le bon moment pour dévoiler un projet de loi très controversé qu’elle a rédigé.

Pour faire adopter le projet de loi controversé, le projet de loi de Mme Le Pen a annoncé qu’elle mettrait en œuvre un référendum national autorisé par la constitution française mais rarement utilisé.

Le dernier grand référendum a eu lieu en 2005, lorsque les Français ont voté contre la ratification par la France d’une Constitution européenne.

Elle a déclaré : « Si j’étais élue présidente, je mettrais en place un référendum avec une seule question : ‘Approuvez-vous le C2I [Citizenship, Identity, Immigration] facture?’

« Le projet de loi consiste en un plan complet pour reprendre le contrôle de l’immigration.

« Ce que nous proposons, c’est une solution prête à l’emploi à toutes nos problématiques d’immigration grâce à une méthode, une philosophie et un paquet législatif complet. »

Avec ce projet de loi jamais vu, Mme Le Pen envisage de contrôler un large spectre qui comprend toute entrée d’immigrés, l’expulsion des immigrés condamnés, la protection de l’identité et du patrimoine français, voire l’interdiction de tout communautarisme.

La priorité nationale, selon Marine Le Pen, signifierait que tout citoyen français aurait la priorité sur les immigrés en matière d’aides sociales, de logements sociaux et d’emplois.

Le projet de loi C2I n’autoriserait que les immigrés basés en France à décrocher « des emplois, des missions et des fonctions qui ne peuvent être exercés par des ressortissants français ».

« Je suis convaincu que les Français nous placeront contre Emmanuel Macron car nous défendons des modèles de société très différents.

« Il défend la mondialisation non régulée, je défends la nation, qui reste la meilleure structure pour défendre notre identité, notre sécurité, notre liberté et notre prospérité. »