
L’arrivée de Lewis Hamilton chez la Scuderia Ferrari pour la saison 2025 suscitait un véritable raz-de-marée : le septuple champion du monde avait pour mission de ramener le titre pilote à Maranello, un sacre qui fuit l’écurie italienne depuis 2007. Pourtant, l’union tant attendue entre le Britannique et la mythique équipe rouge peine déjà à convaincre.
Sur la piste, Hamilton lui-même soulignait l’écart de performance qui subsiste vis-à-vis des leaders comme Red Bull Racing ou McLaren F1 Team : « Il y a encore beaucoup de performance à débloquer dans cette voiture », notait-il après un Grand Prix particulièrement difficile. Il ne s’agit plus uniquement de prendre place au volant d’une Ferrari, mais de réussir à exploiter un matériel que Hamilton juge lui-même sous-utilisé.
Parallèlement, les tensions internes commencent à se faire jour. Comme l’a révélé l’ancien pilote Arturo Merzario, « 90 % des employés n’étaient pas favorables à son arrivée ». Une hostilité silencieuse qui pourrait peser sur l’intégration du champion anglais.
Chez Ferrari, l’objectif reste clair : revenir au sommet, tant pour le pilote que pour l’écurie. Le patron de l’équipe, Frédéric Vasseur, ne s’y trompe pas : « Lewis était le profil qui nous manquait ». Cependant, le compte à rebours est enclenché. Pour Hamilton, l’heure n’est plus aux promesses : à bientôt 41 ans, le temps de la démonstration n’est plus extensible.
