Les démarches pour ouvrir un institut destiné à l’apprentissage du kite

Un sport nautique des plus cool, le kitesurf, kiteboard ou encore le kite est une activité sportive des plus adorées. Toutefois, bon nombre de personnes hésitent et émettent beaucoup d’a priori quant à sapratique. Certains se veulent être moniteur dans les centres nautiques, quand d’autres se demandent comment ouvrir leur propre école de kitesurf. C’est ce que nous allons voir dans cet article : les démarches pour ouvrir un institut destiné à l’apprentissage du kite.

Le kitesurf, c’est quoi ?

Le kite surf s’agit d’un sport de glisse qui se pratique sur un milieu marin. Les matériels dont vous aurez besoin pour le pratiquer sont un cerf-volant et une planche de surf. Vous aurez besoin tout de même d’un spot à vagues, comme les lagons ou une mer agitée. Le vent est cependant indispensable ainsi qu’un plan d’eau, pour se mettre à l’eau. En outre, le plaisir et les sensations que ce sport procure ne pourraient être expliqués sans avoir pu le pratiquer. Une fois que vous avez terminé de vous perfectionner, vous aurez l’occasion de prendre un peu plus de vitesse et sauter. Cela vous permettra de vous éloigner également un peu plus de la plage.

 

Fiche métier du moniteur: Ecole de kitesurf

Avant d’ouvrir une école de kitesurf, voyons d’abord la fiche-métier d’un moniteur.

Qu’est-ce qu’un moniteur de kitesurf ?

Le rôle de moniteurs est de s’occuper de la préparation, l’organisation et l’animation les séances d’initiation et de perfectionnement au kite surf. Les séances d’initiation peuvent très bien se passer sur la plage, mais aussi en mer. Ce sera au moniteur d’adapter les cours selon les meilleures conditions possibles : le temps, l’espace et les attentes des pratiquants. La mission d’évaluer les sessions de passage au niveau technique lui incombe.

Quelles qualités faut-il avoir ?

Le moniteur doit savoir adapter l’activité en fonction des conditions et de la motivation de son public. Il devrait en plus justifier d’un niveau reconnu en mer afin de pouvoir offrir un enseignement de qualité. À cela s’ajoute de la bonne humeur, de l’adaptabilité, de la pédagogie un sens du relationnel et de l’autonomie.

Son salaire

En n’étant pas encore propriétaire d’une école de voile, mais uniquement simple moniteur. Vous vous verrez percevoir le SMIC en général, avec un logement. Néanmoins, vous aurez une possibilité d’évolution de carrière après quelques années, comme devenir chef de base ou directeur de la structure.

Quels types de formation suivre ?

Formation de moniteur IKO

Pour aspirer à avoir son propre centre nautique, suivre une formation de moniteur IKO est indispensable. Des cours et stages intensifs s’adressent au candidat voulant devenir moniteur de kitesurf. Nombreux programmes proposent cette formation selon les normes fixées par IKO ou International Kiteboarding Organization. Ce qui est dommage à cette formation est qu’elle ne permet pas d’enseigner en France.

Le BPJEPS

Contrairement aux formations IKO, Le BPJEPS ou encore Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport vous permet d’initier les pratiquants en toute autonomie contre une rémunération. Pour avoir ce diplôme d’État de niveau IV, vous devez :

  • Être âgé de 18 ans au moment de la mise en situation pédagogique ;
  • Justifier d’un permis mer « côtier » ;
  • Détenir une attestation de 100 m nage libre de départ plongé avec une aptitude à récupérer un objet immergé à 2 m de profondeur ;
  • Possédez un PSC1 ou équivalent ;
  • Avoir pratiqué en kitesurf et mountain-board-buggy, qui seront d’ailleurs évalués lors de tests nationaux (dits EPEF).

Quels seraient les avantages de la formation ?

Tous moniteurs diplômés sont aptes à être autonome et à naviguer en toute sécurité. Ils pourront de même encadrer, animer des activités de sport nautique et terrestre (cerf-volant, stand-up paddle) ainsi qu’enseigner dans le secteur. L’animation des activités des engins tractés est tout à fait une possibilité. Dans cette pratique, le professionnel sortant se doit d’assurer la sécurité des pratiquants et des tiers. Aussi, il pourra organiser et participer au bon fonctionnement de la structure organisatrice des activités. En dernier lieu, faire une sensibilisation des éventuels soucis des milieux naturels des activités nautiques.