La hausse de l'impôt sur les gains en capital « ne serait PAS une surprise ! »  Avertissement après les « bombes fiscales majeures »

Rishi Sunak a déjà annoncé un certain nombre de « bombes » fiscales alors que le gouvernement s’attaque aux coûts du coronavirus. Ces dernières semaines, la chancelière a introduit deux « grandes hausses ». Cela comprenait une augmentation de l’impôt sur les sociétés et l’introduction d’une taxe sur la santé et la protection sociale, faisant augmenter l’assurance nationale de 1,25%. Cependant, alors que les épargnants sont encore aux prises avec ces changements, d’autres modifications fiscales pourraient être apportées pour les retraites, la taxe sur les gains en capital (CGT) et l’impôt sur les successions (IHT).

Nigel May, partenaire fiscal du MHA, a noté que les changements du chancelier « allaient déjà à l’encontre du programme instinctif de réduction des impôts » associé à un gouvernement conservateur.

Mais malgré cela, il ne faut pas oublier que la Grande-Bretagne traverse des « temps extraordinaires » et, en tant que telle, d’autres mesures fiscales pourraient être ciblées par les conservateurs en octobre.

M. May a expliqué que bien que les retraites et l’IHT puissent être des options ciblées pour le gouvernement, il est probable que les règles de la CGT soient modifiées.

« Une modification des taux de la CGT serait plus facile à réaliser mais ne relèverait pas beaucoup », a-t-il déclaré.

« Beaucoup de réformes fiscales actuelles semblent impliquer une mentalité de « retour vers le futur », comme en témoigne l’introduction de l’allégement CGT Entrepreneurs, empruntant de nombreux concepts à un précédent allégement de la CGT, l’Aide à la retraite.

« Donc, un retour à un taux de 30 %, qui correspondait au taux initial de la CGT lors de l’introduction de la taxe en 1965, ne serait pas une surprise.

M. May a conclu en examinant ce que ces modifications fiscales pourraient signifier pour les conservateurs dans les années à venir : une acclamation.

« Du côté des dépenses, le nivellement sera au premier plan et nous pourrions également assister à un retour aux politiques fiscales vertes. Bien que les prochaines élections ne doivent pas avoir lieu avant décembre 2024, il semble qu’il y ait une réelle possibilité d’élections anticipées et les prochaines Les budgets doivent être examinés dans ce contexte.

Ce n’est pas la première fois que la CGT est identifiée comme une cible potentielle car ces dernières semaines, un certain nombre d’experts se sont manifestés pour avertir les épargnants de ce qui pourrait arriver.

Tom Selby, analyste chez AJ Bell, a noté qu’il était « très possible » que la CGT puisse être alignée sur l’impôt sur le revenu. Cela pourrait signifier que les Britanniques paient jusqu’à 45% de la taxe.

De plus, Shaun Moore, un expert en planification fiscale et financière chez Quilter, a expliqué que les reçus CGT « éclipsent » actuellement ce qui est apporté par IHT. Cela le rendrait à son tour « plus attrayant » pour le gouvernement à cibler.

Si les taux de la CGT devaient être augmentés, les Britanniques pourraient voir une gamme de leurs actifs financiers subir un coup coûteux.

Tarifs et indemnités CGT

Les gens n’auront à payer la CGT que sur leurs gains globaux au-dessus d’un abattement fiscal, également connu sous le nom de montant annuel exonéré. Les allocations CGT actuelles sont de 12 300 £ ou 6 150 £ pour les fiducies.

Les taux de CGT seront différents entre les propriétés résidentielles et les autres ventes d’actifs, les contribuables à taux plus élevé ou supplémentaire payant 28 % de CGT sur les gains provenant de la propriété résidentielle. Cela descend à 20 pour cent pour les autres actifs facturables.

Pour les contribuables au taux de base, le taux de CGT payé dépendra de l’importance du gain en cause, de leur revenu imposable et du fait que le gain provient d’un bien immobilier résidentiel ou d’autres actifs.

Les contribuables au taux de base devront déterminer leur revenu imposable, puis calculer le total de leurs gains imposables.

Ils devront alors déduire leurs abattements fiscaux et ajouter ce montant à leur revenu imposable. Si ce montant se situe dans la fourchette de l’impôt sur le revenu de base, ils paieront 10 % de CGT sur leurs gains (ou 18 % sur les biens résidentiels).