Les chefs de pêche en Bretagne et les ministres de Brenton et de Paris ont exprimé leur dégoût que certains chalutiers n’aient pas encore obtenu de licence pour pêcher dans la zone des 6-12 milles du Royaume-Uni. Parallèlement, des pourparlers visant à résoudre les nouvelles réglementations en matière de licences introduites par la dépendance de la Couronne britannique de Jersey sont actuellement en cours.
Maintenant, le sénateur Pascal Allizard, vice-président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, a évoqué la perspective d’une compensation lors d’un débat au Sénat si aucune solution à long terme n’est trouvée sur les licences et l’accès.
L’homme politique français, qui représente le Calvados en Bretagne, dans le nord de la France, a déclaré : « Nos pêcheurs souffrent toujours ; les conditions de licence pour les îles anglo-normandes sont modifiées sans préavis ; les négociations sur les volumes capturables par espèce glissent.
« Alors, faut-il menacer de recourir aux mesures de compensation contenues dans l’accord sur le Brexit ?
« Le climat général s’est déjà dégradé, et la situation des expatriés européens est à son tour préoccupante. Alors, cette dérive britannique est-elle irrésistible ?
En vertu de l’Accord de commerce et de coopération du Royaume-Uni avec l’UE, il comprend des dispositions d’indemnisation si une partie décide de réduire ou de retirer l’accès à ses eaux.
La ministre française de la Mer, Annick Girardin, a également affirmé que les autorités attendaient toujours un grand nombre de licences.
Dans un communiqué, elle a ajouté : « Pour l’accès aux 6/12 milles dans les eaux britanniques, je souhaite également un développement rapide, nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette attente, elle met à mal l’équilibre de l’accord. »
Le ministre français de l’Europe, Clément Beaune, a ajouté : « Il y a une grande inquiétude quant à la mise en œuvre incomplète, pour le moins, de l’accord par la partie britannique, ainsi que la nécessité absolue de sa mise en œuvre complète, rapide et complète.
Le député Grégory Guida a ajouté : « Je suis sûr que les Français exerceront autant de pression que possible.
« Mais rappelez-vous qu’il s’agit d’un contrat entre l’UE et le gouvernement britannique, et l’UE veut en fait que ce problème soit résolu.
« Ils sont très désireux que les termes du contrat viennent d’être appliqués et terminés. »
Aux termes de l’accord commercial Brexit, les navires français doivent prouver leur historique de pêche dans les eaux de Jersey.
Mais le gouvernement de Jersey affirme qu’un grand nombre de pêcheurs n’ont pas fourni suffisamment de preuves et ont obtenu un accès restreint en vertu de licences provisoires.
En Grande-Bretagne, la UK Single Issuing Authority (SIA) a été créée pour délivrer des licences aux navires britanniques et non britanniques autorisant l’accès aux eaux britanniques pour pêcher.
Dans le cadre de l’accord commercial sur le Brexit signé en décembre, les quotas de pêche de l’UE sont réduits de 25 % au cours des cinq prochaines années.
En réponse, un porte-parole du Defra a déclaré: «Nous n’avons reçu qu’hier de nouvelles preuves de la France via la Commission européenne pour soutenir les demandes de licences de navires de pêche.
« Le gouvernement britannique a travaillé de manière constructive avec la Commission européenne et les responsables français sur les preuves fournies. Les décisions sur la délivrance des licences seront prises sur la base de ces preuves et en pleine conformité avec le TCA. »