La "faiblesse" de Theresa May blâmée comme "source de problème" derrière l'amertume du Brexit avec l'UE

Aux termes de l’accord sur le Brexit de Boris Johnson, des contrôles douaniers ont lieu sur certaines marchandises voyageant entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne. Cette décision a exaspéré les syndicalistes qui soutiennent qu’elle porte atteinte à la souveraineté britannique.

Cependant, Patrick O’Flynn, un ancien eurodéputé de l’UKIP, a fait valoir que la «faiblesse» de Mme May était la véritable raison de la concession.

Il a tweeté : « Les partisans de Theresa May réprimandant aujourd’hui Johnson et Frost pour les fautes du protocole d’Irlande du Nord sont un peu riches.

« La source du problème était la faiblesse de May à la table des négociations, ayant cédé l’influence du Royaume-Uni et réduit les options. »

Plus tôt cette année, l’UE a lancé une action en justice contre le Royaume-Uni après que le gouvernement britannique a retardé unilatéralement l’imposition de certains contrôles douaniers.

Les pourparlers entre le négociateur en chef britannique du Brexit Lord Frost et l’UE Marcos Sefcovic se sont terminés mercredi sans accord.

Edwin Poots, le nouveau leader du DUP, a tweeté : « L’engagement entre Lord Frost et Maros Sefcovic a été décrit comme » franc mais ce n’est pas ce dont l’Irlande du Nord a besoin.

« Nous avons besoin que le protocole NI soit supprimé.

« Si Bruxelles est sourde aux problèmes, alors notre gouvernement doit agir unilatéralement pour protéger l’Irlande du Nord. »

Sur Twitter, M. O’Flynn a fait valoir que le protocole d’Irlande du Nord devrait être supprimé à moins que Bruxelles ne fasse des compromis.

Il a commenté : « Frost s’est avéré un négociateur coriace – il doit l’être à nouveau.

« La perspective que le Royaume-Uni se contente de jeter le protocole devrait donner suffisamment de poids pour forcer l’UE à l’améliorer radicalement.

« Si ce n’est pas le cas, le Royaume-Uni devrait clairement le supprimer. »

La Grande-Bretagne a officiellement quitté l’UE en janvier 2020, le nouvel accord commercial de M. Johnson sur le Brexit prenant effet fin décembre.