La consommation de certains aliments ralentit le cancer de la prostate grâce à un nouveau test non invasif

Une étude révolutionnaire a révélé qu’un régime alimentaire riche en certains aliments pourrait réduire de moitié la progression du cancer de la prostate. Le professeur d’oncologie Karim Fizazi a déclaré que les recherches menées depuis 20 ans indiquent que les graines, les fruits et les légumes pourraient être efficaces pour freiner la progression de cette maladie mortelle.

Cette vaste étude, qui a suivi plus de 2 000 patients pendant deux décennies, a révélé que ceux qui se livraient à un régime alimentaire riche en graines, fruits et légumes voyaient leur cancer progresser à un rythme significativement plus lent. Le professeur Fizazi s’enthousiasme : « Ces résultats, même s’ils doivent être confirmés, sont encourageants. De plus, de nombreuses études ont déjà prouvé qu’un tel régime, riche en antioxydants et à action anti-inflammatoire, a un effet protecteur sur l’apparition de maladies cardiovasculaires et de diabète. »

Le professeur Fizazi a également recommandé aux personnes de plus de 60 ans d’envisager d’adopter un régime alimentaire composé d’aliments complets, ce qui pourrait non seulement prévenir les maladies chroniques comme les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques, mais également ralentir tout cancer de la prostate existant.

Parallèlement à ces informations sur l’alimentation, le professeur Fizazi a souligné l’émergence d’un test urinaire révolutionnaire qui surpasse le test sanguin traditionnel de l’antigène prostatique spécifique pour la détection précoce et l’évaluation de l’agressivité du cancer de la prostate. Interrogé sur FranceInfo, il a déclaré : « Ce test a l’avantage d’être beaucoup plus précis que le test sanguin de l’antigène prostatique spécifique », rapporte Wales Online.

Selon lui, le nouveau test permet de détecter le cancer de la prostate à ses stades naissants, en identifiant même des formes moins agressives, guidant ainsi l’urgence des examens et traitements ultérieurs.

Ce nouvel outil de diagnostic pourrait permettre d’établir avec précision la gravité ou le niveau d’agressivité du cancer de la prostate, permettant ainsi aux patients d’éviter des examens et traitements intrusifs. Une fois établi, un test urinaire pourrait offrir une alternative à la biopsie chirurgicale invasive.

Le professeur Fizazi a déclaré : « Même si ce test semble très prometteur, il nécessite une validation à plus grande échelle avant d’être un jour disponible dans nos laboratoires. »