Sofia et Athènes ont élaboré un tout nouveau plan pour une centrale nucléaire qui pourrait faire partie d’un accord de 20 ans. Le vice-Premier ministre bulgare Asen Vassilev a annoncé en février dernier que l’objectif de l’accord de 20 ans impliquerait que la Grèce exploite l’énergie nucléaire de la Bulgarie. Sofia devrait attendre une étude d’expert de 12 mois, tandis que la coalition au pouvoir en Bulgarie devra parvenir à un accord sur la nouvelle centrale électrique, rapporte EURACTIV.
Le Premier ministre bulgare Kiril Petkov a déclaré que des « propositions concrètes » devraient être soumises à la Grèce dans ces mois.
M. Petkov a déclaré au média grec Kathimerin :: « Une électricité moins chère est nécessaire. Nous avons l’énergie nucléaire, pas vous.
« En rassemblant ces choses, nous pourrions travailler ensemble en bons voisins, en établissant une relation à long terme en construisant l’énergie nucléaire pour produire de l’énergie pour des avantages communs dans un secteur qui est une alternative significative aux pénuries d’énergie dans notre région. »
M. Vassilev a déclaré que le projet nucléaire peut être construit « extrêmement rapidement » car il existe déjà un acheteur pour l’électricité qui serait produite via la centrale.
M. Petkov a déclaré à Kathimerin : « Nous examinons les fournisseurs candidats et préparons une étude rapide de la faisabilité du site.
« Immédiatement après cela, nous présenterons des propositions concrètes à la Grèce.
« Je veux croire que dans 12 mois, nous aurons une image claire de quoi exactement et comment nous allons le faire. »
Mais le projet ne pourrait pas être construit plus rapidement que le délai minimum de six à huit ans, le prix n’étant toujours pas précisé.
Et la Bulgarie semble également se démener pour augmenter son parc nucléaire puisque les deux réacteurs qu’elle a achetés à la Russie ne peuvent pas être installés en raison de la guerre en Ukraine.
Cela survient également alors que l’UE tente de se sevrer de l’énergie russe, avec un complot visant à réduire les importations de pétrole et de gaz de deux tiers d’ici la fin de l’année.
Mais l’Allemagne n’est pas le seul pays à ne pas sanctionner l’énergie russe, l’Autriche, la Hongrie et l’Italie ayant toutes exempté une interdiction pétrolière au début du mois.
Le bloc a alimenté la division au sein du bloc alors qu’un effondrement furieux a éclaté, avec la France (qui tire 70% de son électricité du nucléaire), la Pologne et
La Lituanie souhaite des sanctions plus sévères contre la Russie.
Mais l’ensemble de la Commission européenne est sous le feu des projecteurs après que le Parlement européen a fait exploser la tête de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pour avoir refusé d’imposer des embargos sur le pétrole et le gaz russes.
Il est intervenu après que le Parlement européen a voté à une écrasante majorité en faveur d’une interdiction immédiate de tous les combustibles fossiles de la Russie.