S’exprimant dimanche sur BFMTV, le rival d’extrême droite du président a réagi à une déclaration de Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, la veille.
M. Attal a déclaré samedi dans Le Parisien: « Nous sommes passés de tout ce que cela coûte à combien cela coûte. »
Mme Le Pen a déclaré: « Emmanuel Macron a acheté son élection avec le ‘quoi qu’il en coûte’ et aujourd’hui il dit ‘Maintenant que je suis élu, pas plus, nous allons y mettre fin’. »
Citant l’inflation comme une préoccupation majeure pour les électeurs français qui ont du mal à joindre les deux bouts, elle a déclaré: « M. Attal est ici pour dire aux Français que les mesures d’aide au pouvoir d’achat sont terminées. »
M. Attal, qui a été porte-parole du gouvernement pendant deux ans avant d’accéder à son poste actuel, a déclaré que les Français « ne doivent pas s’interdire de dépenser » mais qu’il faut « se poser les questions nécessaires avant de s’engager dans des dépenses importantes ».
Selon Mme Le Pen, les dépenses énergétiques des ménages de l’hiver prochain devraient être anticipées par des mesures « structurelles » au lieu de la ristourne « temporaire » du gouvernement de 18 centimes à la pompe.
Elle propose, entre autres mesures, d’imposer une TVA à zéro pour cent « sur un panier de 100 produits de base » — financée par une taxe de 3 % « sur les rachats d’actions » — ou la réduction de la TVA de 20 % à 5,5 % sur « le carburant ». , le pétrole et l’électricité ».
Alexis Corbière, du parti d’opposition d’extrême gauche France Unbowed, a appelé à une enquête parlementaire sur les fuites.
Il a déclaré à la télévision nationale Public Senat: « C’est très grave l’idée qu’avec ce pacte secret, M. Macron ait déréglementé la réglementation de l’industrie des taxis. »
« Quelles leçons faut-il en tirer ? »
Tout comme Pierre Dharreville du Parti communiste (PCF).
Le chef du PCF, Fabien Roussel, a qualifié ces allégations de « révélations accablantes sur le rôle actif joué par Emmanuel Macron, alors ministre, pour faciliter le développement d’Uber en France ».
Il a écrit sur Twitter : « Contre toutes nos règles, tous nos droits sociaux et contre les droits des travailleurs. »
Mathilde Panot, également de France Unbowed, a condamné sur Twitter ce qu’elle a décrit comme le « pillage du pays » à l’époque où Macron était ministre sous le président François Hollande.
Elle a décrit l’homme de 44 ans comme un « lobbyiste » d’une « multinationale américaine visant à déréglementer définitivement le droit du travail ».
Jordan Bardella, président du parti du Rassemblement national de Mme Le Pen, a tweeté que les dossiers d’Uber montraient « un fil conducteur » dans la trajectoire de M. Macorn – « servir des intérêts privés, souvent étrangers, avant les intérêts nationaux ».
Reportage supplémentaire de Maria Ortega