« Faites payer le Royaume-Uni ! »  Fuming Macron prend la ligne dure comme punition pour le naissain de pêche

La France, le Royaume-Uni et Jersey sont en désaccord sur les droits de pêche dans les eaux autour de Jersey et de la Manche au sens large. Les pêcheurs français ont protesté contre l’introduction de nouvelles licences de pêche par Jersey après le 30 avril pour les navires tandis que le Royaume-Uni a été critiqué par Paris pour n’avoir prétendument pas accordé 100 licences de pêche à des bateaux éligibles pour accéder aux eaux.

Mais Express.co.uk comprend que Paris a augmenté la pression contre Londres avant la visite du président français Emanuel Macron à Cornwall pour le sommet du G7 demain.

Les ministres français, dont le ministre de l’Europe Clément Beaune et la ministre de la Mer Annick Girardin, ont également eu des discussions avec les chefs de l’UE à Bruxelles, dont le commissaire à la Pêche Virginijus Sinkevičius, dans le but de trouver une solution pratique dans les plus brefs délais.

Avant le sommet, l’Elysée a déclaré ce soir que le président Macron avait averti Boris Johnson lors d’un appel téléphonique que le Royaume-Uni devait délivrer d’urgence des licences de pêche qui n’avaient toujours pas été délivrées aux navires français.

Un porte-parole de M. Macron a également déclaré que le président avait appelé M. Johnson à régler la situation à Jersey dès que possible.

À la suite du sommet d’aujourd’hui entre le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, et le ministre du Brexit, Lord Frost, des sources bruxelloises ont souligné que les Français « faisaient pression » sur le bloc pour qu’il propose une solution à la pêche.

Une source a ajouté à Express.co.uk : « Avec la France, il s’agit d’une action ferme, nous penchons vers une approche ‘Le Royaume-Uni doit payer’.

« Le message est simple : la Grande-Bretagne ne respecte pas l’Accord de commerce et de coopération, nous devons donc mettre en place des mesures de rétorsion. »

Mais le gouvernement britannique a clairement indiqué qu’il « exercerait une autonomie réglementaire » dans les eaux britanniques après avoir tenu mercredi des discussions clés sur la mise en œuvre de l’accord sur le Brexit.

Dans une lettre aux chefs de pêche régionaux, il a ajouté : « Les Britanniques, unilatéralement et sans aucune consultation préalable, ne respectent pas les engagements pris dans le cadre de l’accord.

« Ils interprètent les stipulations de manière à les vider de leur substance ou même à imposer de nouvelles conditions non seulement non prévues dans l’accord mais qui sont en outre en contradiction avec l’esprit dudit accord ».