Dominic Raab "paye le prix" de la catastrophe en Afghanistan alors que le ministre des Affaires étrangères est "déchiré"

Le contributeur de France 24, Armen Georgian, a fait valoir que les échecs de Dominic Raab concernant l’Afghanistan étaient la cause de la disgrâce du remaniement ministériel de Boris Johnson. M. Raab a été démis de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères mercredi et a été transféré au ministère de la Justice au milieu d’un remaniement de l’équipe supérieure du Premier ministre. Monsieur Le Géorgien affirme que M. Raab « paie le prix » pour ne pas avoir fait preuve de leadership dans le cadre de la prise de contrôle de Kaboul par les talibans.

M. Georgian a déclaré à France24: « C’est toujours une rétrogradation, je veux dire que le ministre des Affaires étrangères est vraiment l’un des grands postes prestigieux de tout gouvernement et perdre cela est une rétrogradation.

« Il est vrai que oui, il conserve le député, il se voit confier ce poste de vice-Premier ministre peut-être en reconnaissance de sa loyauté envers Boris Johnson et du visage qu’il a représenté pour Boris Johnson lorsque Johnson était très malade avec Covid l’année dernière.

« Mais il semble qu’il paie probablement le prix de sa performance lors de la catastrophe en Afghanistan.

« Il a été absolument déchiré par Keir Starmer, le chef de l’opposition dans les questions du Premier ministre. »

« Il a été critiqué par d’anciens officiers de l’armée et ainsi de suite sur les raisons pour lesquelles il ne faisait pas preuve de plus de leadership dans la réponse à la crise », a ajouté Monsieur Géorgien.

« En particulier le jour où Kaboul est tombé alors qu’il était hors du pays.

Il occupera désormais le poste de secrétaire à la Justice et a été nommé vice-Premier ministre lors d’un remaniement ministériel.

M. Raab a été remplacé par la secrétaire au Commerce international Liz Truss. Mme Truss a été confirmée en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères cet après-midi.

M. Coates a déclaré à Sky News: « Le premier secrétaire d’État désormais promu vice-Premier ministre est sorti.

« J’ai crié ‘Es-tu satisfait de la rétrogradation ?’

« Il m’a regardé, m’a fait un clin d’œil et a continué.

« Tout le temps, il souriait, puis juste au moment où il sortait de la vue des caméras, il a soudainement abandonné son sourire. »