Les dirigeants du G7 doivent tenir des négociations urgentes après que l’Iran a lancé une attaque sans précédent contre Israël, au cours de laquelle des avions de la RAF ont été déployés pour abattre des drones depuis Téhéran.
La Grande-Bretagne et les États-Unis ont offert un soutien sans faille à Israël, le ministère de la Défense affirmant que des avions de guerre de la RAF en Irak et en Syrie avaient été déployés pour intercepter « toute attaque aéroportée à portée de nos missions existantes ».
Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que 99 % des plus de 300 drones, missiles de croisière et missiles balistiques avaient été abattus en dehors des frontières du pays, les avions ayant intercepté plus de 10 missiles de croisière.
Le Premier ministre Rishi Sunak a déclaré que « les conséquences sur la stabilité régionale seraient difficiles à surestimer » si l’attaque iranienne contre Israël avait réussi, confirmant que les pilotes de la RAF avaient abattu « un certain nombre » de drones d’attaque.
Sunak a déclaré qu’il avait présidé vendredi une réunion Cobra avec les ministres du Cabinet pour « convenir d’un plan d’action » concernant l’attaque iranienne contre Israël, alors que le Premier ministre a confirmé que des pilotes supplémentaires de la RAF avaient été envoyés dans la région.
Il a déclaré que le Royaume-Uni disposait déjà d’une présence militaire au Moyen-Orient dans le cadre de ses opérations contre le soi-disant État islamique en Irak et en Syrie.
Rishi Sunak devrait se joindre à l’appel du président américain Joe Biden dimanche, au milieu des craintes d’une nouvelle escalade en cas d’éventuelle contre-attaque israélienne.
Téhéran a menacé d’une réponse « plus lourde » si Washington coopérait à toute nouvelle action militaire israélienne contre lui.
Israël a déclaré que l’Iran avait lancé tôt dimanche 170 drones, plus de 30 missiles de croisière et plus de 120 missiles balistiques lors d’une attaque qui a déclenché des sirènes de raid aérien à travers le pays.
L’attaque a été lancée en réponse à une frappe largement imputée à Israël contre un bâtiment consulaire iranien en Syrie au début du mois, qui a tué deux généraux iraniens.
C’est la première fois qu’une attaque militaire directe est lancée par Téhéran contre Israël, malgré l’inimitié qui remonte à la révolution islamique de 1979.
Cette évolution menace de devenir une escalade régionale majeure après des années de guerres fantômes entre les deux ennemis, tandis que la guerre à Gaza attise les tensions vieilles de plusieurs décennies au Moyen-Orient.