« C'est riche ! »  Les Britanniques s'en prennent à l'attaque d'Emmanuel Macron sur le Brexit contre le Royaume-Uni

Le président français europhile a appelé à la pondération malgré le fait qu’il a publiquement insisté sur le fait que l’accord de retrait doit être mis en œuvre dans son intégralité, ce qui menace la paix fragile de l’Irlande du Nord. Et il a laissé le Premier ministre incandescent de rage après avoir déclaré que la province et le reste du Royaume-Uni n’étaient pas le même pays.

Ses commentaires ont suscité une réponse similaire de la part des Britanniques patriotes.

L’un d’eux a écrit : « L’UE n’avait pas la moindre intention de jouer équitablement ou décemment dès le début.

« D’autres pays de l’UE sont désormais pratiquement pris en otage par la France et l’Allemagne et tentent maintenant de nous intimider parce que nous nous sommes échappés. Nous n’aurions jamais dû nous rejoindre.

Un autre s’est déchaîné : « Macron est un tel à deux visages malicieux.

M. Macron aurait exaspéré M. Johnson lors d’une conversation sur la recherche d’une solution à l’amiable au protocole d’Irlande du Nord lors du sommet du G7 de la semaine dernière à Cornwall.

Le Premier ministre a comparé la situation actuelle à l’hypothétique mise en place de contrôles sur les marchandises entre Toulouse et Paris.

M. Macron a répondu en disant qu’il y avait une différence parce que l’Irlande du Nord est un pays distinct du reste du Royaume-Uni.

Le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab a ensuite fustigé l’UE pour manque de « respect ».

En vertu de l’accord de retrait, l’Irlande du Nord est effectivement restée dans le marché unique de l’UE pour éviter une frontière dure sur l’île d’Irlande – un élément clé de l’accord du vendredi saint de 1998.

Cela a conduit à des contrôles sur certaines marchandises en provenance du reste du Royaume-Uni – exaspérant la communauté unioniste farouchement patriotique d’Irlande du Nord.

Une période de grâce sur certains des chèques se termine ce mois-ci, tandis que des formalités administratives seront requises pour les expéditions à partir de début janvier.

La querelle en cours a menacé de faire dérailler la paix dont la province a joui au cours des deux dernières décennies.

Mais l’UE ne semblant actuellement pas disposée à bouger, M. Johnson a menacé d’agir unilatéralement pour protéger « l’intégrité » du Royaume-Uni.

À la suite du sommet du G7, M. Macron a demandé au Royaume-Uni de cesser de s’énerver à ce sujet.

Il a déclaré: « Je fais les choses très calmement.

« Je crois qu’en ce qui concerne ce sujet, tout le monde doit revenir à la raison. »

Express.co.uk a contacté le ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth pour commentaires.