Boris exhorté à éliminer les formalités administratives de l'UE pour dynamiser l'économie et l'innovation britanniques après le Brexit

Le Premier ministre a chargé un groupe de travail spécial d’explorer les moyens par lesquels le Royaume-Uni pourrait tirer parti de ses nouvelles libertés réglementaires pour stimuler le dynamisme des entreprises. Présidé par l’ancien chef du parti conservateur Sir Iain Duncan Smith, le groupe de travail sur l’innovation, la croissance et la réforme de la réglementation a rendu ses conclusions mardi. Le groupe a affirmé que le Brexit offrait une « opportunité unique » de créer un nouveau cadre réglementaire pour encourager l’innovation, la croissance et les investissements étrangers.

Les auteurs du groupe de travail ont appelé le gouvernement en particulier à démolir les lois de l’UE sur la protection des données, ainsi qu’à faciliter l’investissement des fonds de pension dans des entreprises technologiques à croissance rapide.

Ils ont fait valoir que le « principe de précaution » de l’UE étouffait les entreprises britanniques et devrait être remplacé par un « principe de proportionnalité » britannique.

Le «principe de précaution» est inscrit dans le droit de l’UE et constitue une approche globale de la réglementation de l’innovation.

Les critiques l’ont qualifié de non scientifique et réactionnaire.

Dans un éditorial pour le Daily Telegraph, les membres du groupe de travail ont écrit : « À une époque de changement technologique extraordinairement rapide, la liberté de définir nos propres normes réglementaires offre d’énormes opportunités.

« Au fur et à mesure que l’UE s’est élargie, ses processus internes sont devenus plus lents et plus bureaucratiques et son approche du ‘principe de précaution’ est devenue une excuse pour négliger le rôle de la réglementation dans la compétitivité économique.

Plus tôt cette semaine, le Premier ministre a scellé l’accord sur un nouvel accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Australie.

L’accord est le premier accord commercial sur mesure signé par le Royaume-Uni depuis sa sortie de l’UE.

Le pacte couvrira les produits britanniques tels que les voitures, le whisky écossais, les biscuits et les céramiques.

Le gouvernement considère l’accord comme une étape importante vers l’adhésion du Royaume-Uni à l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTTP).