Âge de la retraite d'État : les femmes peuvent être indemnisées à mesure que la révision de l'âge se poursuit

L’âge de la retraite de l’État était auparavant fixé à 60 ans pour les femmes et à 65 ans pour les hommes, mais cela a été considéré comme injuste et le processus d’égalisation des âges a commencé. En vertu des lois sur les retraites de 1995 et 2011, de nombreuses femmes ont vu leur pension d’État augmenter jusqu’à l’âge supérieur de 65 ans. En 2018, l’âge de la retraite d’État des hommes et des femmes a été fixé à 65 ans, avec de nouvelles augmentations prévues.

Certains ne sont pas d’accord avec le changement, tandis que d’autres en sont venus à l’accepter, mais débattent sur la manière dont la modification a été communiquée.

Certaines femmes ont laissé entendre qu’elles n’avaient pas eu suffisamment de temps pour se préparer à ces changements.

D’autres ont affirmé qu’ils n’avaient reçu aucune correspondance du ministère du Travail et des Pensions (DWP) pour leur faire savoir qu’un tel changement était en train de se produire.

Ces femmes, souvent nées dans les années 1950, ont décrit avoir subi des conséquences financières, et certaines ont déclaré qu’elles avaient du mal à joindre les deux bouts.

Mais le Médiateur ne peut pas partager ses conclusions tant que l’enquête n’est pas terminée.

En effet, selon la loi, il enquête sur la question en privé, approfondissant les préoccupations qui lui sont d’abord portées.

Plus important encore, le Médiateur doit examiner six exemples de cas qui, selon lui, reflètent l’éventail des problèmes soulevés dans les plaintes qui lui sont envoyées.

Le Médiateur ne pourra pas recommander le remboursement des « pensions perdues », pas plus qu’il ne pourra dire si quelqu’un doit percevoir sa pension.

Il y a trois étapes principales qui composent une enquête menée par le Médiateur.

Le premier concerne la question de la mauvaise administration, c’est-à-dire s’il y a eu des erreurs ou un mauvais service dans la communication des changements par le DWP.

L’ombudsman doit évaluer ce que le DWP aurait dû faire pour communiquer les changements et si ces actions ont été menées.

Si une mauvaise administration est constatée, ce qui n’est bien sûr pas une garantie, alors la deuxième étape – l’injustice – est délibérée.

La deuxième étape examine si une mauvaise administration a entraîné une injustice pour le plaignant.

Le Médiateur explique : « À la deuxième étape, nous examinerions également les plaintes concernant le DWP ne communiquant pas de manière adéquate le nombre d’années de cotisations à l’assurance nationale requis pour recevoir une pension complète de l’État, ainsi que le traitement des plaintes par DWP et ICE.

« Si nous constatons qu’il y a eu une injustice qui n’a pas encore été réparée, nous passerons à la troisième étape et ferons des recommandations pour corriger les choses. »

Alors que le groupe Backto60 a fait campagne pour que l’âge de la retraite soit ramené à 60 ans, le Médiateur ne peut pas faire cette recommandation.

C’est également le cas de l’idée d’un rétablissement de la pension de l’État ou d’une compensation pour le montant qu’une personne aurait perçu.

Cependant, comme le souligne l’ombudsman, ses recommandations peuvent inclure le versement d’une indemnité – selon une échelle.

On ne sait pas encore quand une décision de mauvaise administration sera prise, et le Médiateur a déclaré qu’il examinerait minutieusement les preuves pour prendre une « décision solide et impartiale ».