Une ville pittoresque de France est envahie par des trafiquants de drogue et des tirs : un garçon de 10 ans a récemment été abattu.
A Nîmes, un jeune garçon et son oncle, grièvement blessé, ont été des victimes collatérales de la guerre entre violents trafiquants de drogue.
« Si les autorités n’ont aucun doute sur le fait que cette scène de guérilla urbaine est « liée au trafic de stupéfiants », les victimes ne semblent pas être « associées d’aucune manière, ni avant ni à l’heure actuelle, à des actes criminels », a indiqué la procureure de la République de Nîmes, Cécile. Gensac.
Le ministre de l’Intérieur a immédiatement réagi en annonçant l’envoi des CRS 8, l’unité spéciale mise en place pour lutter contre les violences urbaines.
Beauvau a appelé « le Préfet à faire preuve de la plus grande fermeté pour que ce drame ne reste pas impuni ».
Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, qui venait de prendre ses fonctions la veille, s’est rendu mardi matin sur les lieux où il a tenu à exprimer « la solidarité de l’Etat avec la famille », qualifiant les événements de « un crime absolument intolérable ». ce que nous ne pouvons pas accepter ».
Mercredi soir, un homme de 18 ans a été abattu dans le quartier Pissevin de Nîmes (Gard), deux jours après la mort d’un enfant de 10 ans, a indiqué à franceinfo une source policière, confirmant une information de RMC. La victime était connue des services de police, notamment pour trafic de drogue.
C’est dans ce même quartier qu’un enfant de 10 ans est décédé lundi soir, victime collatérale d’une fusillade. Gérald Darmanin sera en visite à Nîmes vendredi, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Le quartier Pissevin de Nîmes est une plaque tournante du trafic de drogue puisque, à peine 48 heures après la fusillade, les vigies sont déjà de retour à leur poste, positionnées à chaque point de trafic de drogue.
Pour tenter d’apaiser la situation, la police nationale patrouille et procède à des contrôles.
Jean-Paul Fournier, le maire LR de Nîmes, a dénoncé dans un communiqué une « situation qui s’aggrave de jour en jour et prend des proportions incontrôlées », appelant au déploiement permanent d’une compagnie de CRS dans ces quartiers en proie à la drogue. .
Sandy Issartel, secrétaire départementale de l’Unité SGP-police du Gard, a déclaré au Figaro : « Les gens semblent surpris, mais j’ai rejoint la police à Nîmes en 1998 et il y avait déjà des règlements de comptes. »
Elle a ajouté : « On nous compare souvent à Marseille. Les années passent et la situation ne s’améliore pas.