Angela Rayner est furieuse des affirmations selon lesquelles elle n’est pas la « vraie » vice-Première ministre, selon certaines informations.
Mme Rayner est officiellement l’adjointe de Sir Keir Starmer ainsi que secrétaire d’État au Logement, aux Communautés et aux Gouvernements locaux, mais elle a exprimé sa frustration face aux suggestions selon lesquelles elle n’occupe ce poste que de nom.
Parmi ceux qui ont été désignés comme véritable adjoint figurent Pat McFadden, chancelier du duché de Lancaster, et Sue Gray, chef de cabinet de Sir Keir.
Mme Rayner s’est également vu refuser l’utilisation de Dorneywood, la résidence de grâce et de faveur dans le Buckinghamshire qui a été accordée à John Prescott lorsqu’il était vice-premier ministre du gouvernement travailliste dirigé par Sir Tony Blair. Au lieu de cela, il a été remis à Rachel Reeves, la chancelière.
Elle aurait également été mise à l’écart d’un ensemble de mesures visant à améliorer les droits des travailleurs, connu sous le nom de « L’avenir du travail », qu’elle a défendu dans l’opposition mais qui sera dirigé par le secrétaire d’État au Commerce, Jonathan Reynolds.
Mme Rayner a été élue chef adjointe du parti travailliste par les membres du parti en 2020, ce qui lui permettrait traditionnellement d’être connue comme vice-Première ministre lorsque le parti travailliste est au pouvoir. Cependant, le Premier ministre est libre de décider de nommer ou non un adjoint, et ce rôle ne s’accompagne d’aucune responsabilité formelle.
Ses inquiétudes semblent avoir atteint leur paroxysme lors d’une interview à la radio la semaine dernière, lorsqu’elle a déclaré : « J’ai entendu des histoires selon lesquelles j’ai été ignorée pour Dorneywood et toutes ces sortes de conneries.
«Je m’en fiche d’un manoir. Je tiens à regarder le public britannique qui m’a fait confiance, de par mes origines, pour arriver là où je suis. »
Sir Keir Starmer s’est engagé à contrôler les briefings anonymes des membres du parti travailliste, déclarant à la BBC : « C’est mon travail de gérer les briefings, etc. et j’en assume la responsabilité. »