La décision du Parti travailliste de supprimer les aides au carburant d’hiver à des millions de retraités vulnérables est une véritable honte.
Nos retraités ont travaillé dur toute leur vie, ont contribué à notre économie et à notre pays et ont payé leurs impôts. En échange, ils méritent une retraite sûre et digne, ainsi qu’un traitement équitable de la part de l’État.
C’est pourquoi, au pouvoir, les conservateurs ont introduit le triple système de pension de retraite de l’État et ont maintenu l’allocation de chauffage d’hiver comme prestation universelle pour tous les retraités.
Ainsi, le fait que Keir Starmer et Rachel Reeves se retournent dès le premier mois de ce nouveau gouvernement travailliste et mettent un terme aux paiements de carburant d’hiver est une gifle pour beaucoup.
Avant les élections, le parti travailliste avait déclaré qu’il n’avait pas l’intention de le faire. Il ne lui a pas fallu longtemps pour montrer son vrai visage.
Alors que l’hiver approche à grands pas, des millions de personnes vont soudainement se retrouver dans l’incertitude, se démenant pour voir comment elles vont joindre les deux bouts face aux potentielles augmentations des factures d’énergie et au fardeau financier des projets de retraite du Parti travailliste qui se profilent à l’horizon.
Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’il s’agissait d’une décision clairement politique.
Rachel Reeves a passé son mandat à colporter des contre-vérités sur l’économie et les finances publiques afin de tenter de justifier le programme fiscal qu’elle a planifié depuis le début.
Bien qu’ils se soient engagés plus de 50 fois durant la campagne électorale à ne pas augmenter les impôts, les travaillistes ont un programme économique qu’ils n’ont pas le courage de dévoiler et font donc tout leur possible pour tenter de duper le public britannique et lui faire accepter qu’il est nécessaire d’augmenter les impôts, de réduire les retraites et d’annuler les projets d’infrastructures. En réalité, ils font un choix délibéré.
Nous avons vu ces dernières semaines que le chancelier est plus que ravi de mettre à la porte les retraités tout en accordant aux syndicats en grève des augmentations de salaires de plusieurs milliards de livres qui brisent l’inflation, sans aucun avantage pour les contribuables en termes d’amélioration des services ou de meilleure productivité en retour.
Face à cela, il est encore plus clair qu’il ne s’agit pas d’un trou noir inventé par elle dans les finances publiques. Le parti travailliste fait plutôt un choix politique, en donnant la priorité à la récompense de ses patrons syndicaux après qu’ils ont donné des millions pour financer leur campagne, plutôt qu’aux besoins des retraités vulnérables.
Les conservateurs ne resteront pas les bras croisés et ne laisseront pas de telles décisions être contestées.
Nous sommes fiers de notre histoire en tant que parti qui a toujours défendu les retraités, au gouvernement comme dans l’opposition.
Nous poursuivrons cet effort chaque jour de ce nouveau parlement au nom des millions de retraités qui supporteront le coût de cette grande injustice.