Wladimir Klitschko met en garde le CIO alors qu'un ancien boxeur ukrainien demande l'interdiction des Jeux olympiques pour les athlètes russes

Wladimir Klitschko a averti le Comité International Olympique (CIO) qu’ils seraient « complices de guerre » s’ils permettaient aux athlètes russes de concourir à Paris 2024. L’ancien champion du monde des poids lourds a envoyé un message clair au président du CIO Thomas Bach après que l’organisation a ouvert une voie aux athlètes russes et biélorusses de participer aux prochains Jeux.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le CIO a soumis un ensemble de règles pour permettre aux athlètes possédant des passeports russes et biélorusses de participer aux Jeux olympiques. La déclaration affirme que les concurrents pourront participer en tant qu ‘«athlètes neutres» à condition qu’ils ne représentent en aucun cas leur pays et n’aient jamais publiquement soutenu la guerre en Ukraine.

Tous les athlètes répondant aux critères susmentionnés doivent également se conformer au Code mondial antidopage après que le pays a été reconnu coupable de dopage parrainé par l’État en 2019, ce qui a conduit la Russie à être interdite de tous les événements sportifs majeurs – y compris les Jeux olympiques – pendant quatre ans.

Réagissant à la nouvelle via un message vidéo avec en toile de fond des bâtiments en ruine, Klitschko, ancien médaillé d’or olympique en 1996, a déclaré : « Cher Thomas Bach, vous êtes le président du CIO, vous êtes le représentant des valeurs universelles de tolérance et paix.

La semaine dernière, le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a appelé à une campagne pour empêcher les athlètes russes de concourir à Paris. Dans son allocution nocturne, Zelenskiy s’est engagé à « protéger les structures sportives et le mouvement olympique international d’être discrédités grâce aux efforts de certains représentants de la bureaucratie sportive pour autoriser les athlètes russes à participer aux compétitions internationales ».

Le CIO a depuis répondu aux déclarations de Zelenskiy et Klitschko. « Le CIO rejette dans les termes les plus forts possibles cette déclaration et d’autres déclarations diffamatoires », a rétorqué l’organisation. « Ils ne peuvent servir de base à aucune discussion constructive. »