Von der Leyen a averti la Grande-Bretagne du Brexit d'"affaiblir" les tentatives de l'UE d'étendre son influence mondiale

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été avertie que l’Union européenne verrait certaines des « plus grandes différences » dans son rôle mondial en matière de défense. L’ancien conseiller de Thatcher, Lord Powell, a insisté sur le fait que le Royaume-Uni avait joué un rôle central dans la dictée de l’approche de Bruxelles en matière de politique étrangère et que le Brexit conduirait probablement à une position « plus faible » sur la défense et la sécurité du bloc. S’adressant à Chubb, Lord Powell a déclaré: « Là où je pense qu’ils trouveront une plus grande différence, c’est dans l’ensemble du rôle de défense/sécurité et le rôle de politique étrangère.

« Je pense qu’il est juste de dire que la Grande-Bretagne a toujours été à l’avant-garde de la politique étrangère en Europe depuis son adhésion à l’UE précisément pour les raisons que j’ai déjà données.

« Nous sommes habitués à penser globalement, nous sommes habitués à agir globalement.

« En défense, nous sommes, parmi tous les membres européens de l’OTAN, celui qui dépense le plus pour la défense et celui qui dispose des équipements les plus sophistiqués et ainsi de suite.

« Et c’est un peu la même chose du côté du renseignement. »

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Lord Powell a insisté sur le fait que l’Union européenne pourrait rencontrer des problèmes pour maintenir une position mondiale solide à moins que le Brexit Grande-Bretagne ne soit autorisé à rejoindre certaines des principales institutions de sécurité de Bruxelles.

Il ajouta: « Nous sommes certainement meilleurs en renseignement que n’importe quel autre pays européen.

« Ils vont être affaiblis par notre départ à moins qu’ils ne soient prêts à nous ramener dans certaines de leurs institutions et la façon dont ils font ces choses. »

En vertu de l’accord sur le Brexit conclu entre le Royaume-Uni et l’UE en décembre dernier, la Grande-Bretagne ne fait plus partie des mécanismes de défense du bloc.

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La nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l’UE a déjà été remise en question au milieu des inquiétudes concernant le statut de l’Irlande du Nord et les implications pour le rôle de la nation dans le royaume.

Dans le cadre de l’accord sur le Brexit, l’Irlande du Nord est effectivement restée membre de l’union douanière et du marché unique dans le but de préserver l’accord du Vendredi saint.

Mais les demandes de Bruxelles de contrôles étendus aux frontières ont été accueillies avec fureur par le gouvernement britannique, qui a insisté pour que le bloc abandonne son interprétation « puriste » du protocole actuellement en place.

Alors qu’une tentative a été faite pour résoudre le problème en mai, le Royaume-Uni a finalement demandé et obtenu une prolongation de trois mois du délai de grâce convenu avec Bruxelles, les négociations se poursuivant pour mettre fin aux perturbations potentielles une fois les contrôles mis en œuvre plus largement.