Un nouveau portrait figuratif du roi Charles fait peut-être sensation en raison de sa représentation apparemment peu flatteuse du monarque, mais il s’agit en réalité du style unique des artistes de renom qui l’ont peint.
L’image du roi sera présentée dans le cadre de la nouvelle exposition Miscellanalects de Stuart Pearson Wright, qui se tiendra du 1er au 25 novembre à la galerie Flowers de Cork Street, à Londres.
L’artiste a déjà peint le portrait de certains des visages les plus célèbres de Grande-Bretagne, notamment Keira Knightley, Daniel Radcliffe et Rosamund Pike.
M. Pearson Wright est également lauréat du BP Portrait Award et est considéré comme l’un des plus grands peintres figuratifs du pays, ses portraits figuratifs conservant de fortes références au monde réel et à la forme humaine dans leur style, plutôt que d’être ouvertement flatteurs.
Cela explique pourquoi l’image du roi Charles présente un nez et un menton particulièrement prononcés et n’hésite pas à montrer l’âge avancé du monarque.
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La nouvelle exposition Miscellanalects s’inspire du folklore britannique et de la mythologie ancienne, avec le portrait du roi qui sera présenté aux côtés de plusieurs autres personnages issus des mythes et légendes.
Le travail de M. Pearson Wright a été décrit comme « étrange » et « théâtral » et la nature « troublante » de ses portraits est caractéristique de son travail.
Le mot Miscellanalects est un portemanteau des mots « divers » et « analectes », signifiant une collection ou une compilation, et vise à amener le spectateur à s’engager avec l’art d’une manière inattendue.
Le roi a parlé de son amour pour la peinture dans un livre de 1991 intitulé « HRH The Prince of Wales Watercolours ».
Il a déclaré dans le livre : « Je me suis entièrement mis à la peinture parce que je trouvais la photographie peu satisfaisante.
« Tout simplement, j’ai ressenti une envie irrésistible d’exprimer ce que je voyais à travers l’aquarelle et de transmettre ce sentiment de texture presque « intérieur » impossible à obtenir via la photographie. »
Bien qu’il ne vende jamais ses originaux, le roi collecte des fonds pour sa fondation en vendant des tirages signés en édition limitée de ses œuvres.