Ici, le réalisateur des trois derniers films basés sur la trilogie de Suzanne Collins s’en tient à une formule gagnante avec une histoire se déroulant six décennies avant que Katniss de Jennifer Lawrence ne soit obligée de se battre pour sa vie dans l’émission de télé-réalité meurtrière.
C’est un autre mélange enivrant de romance adolescente, de robes glamour, de comédie noire, de meurtres horribles et de commentaires sociaux.
L’élément le plus original est son héros insolite. Tom Blyth incarne le fringant adolescent Coriolanus Snow, le despote meurtrier joué par Donald Sutherland dans les films originaux.
Comme nous savons précisément comment se déroule le garçon, c’est comme essayer de nous faire soutenir un jeune Dark Vador. Les fans de Star Wars savent à quel point celui-ci s’est bien passé.
Alors que la nation fascisante de Panem se prépare à son 10e bain de sang annuel, Coryo est sur le point d’obtenir son diplôme de la prestigieuse académie militaire du Capitole.
Les Snow sont une bonne famille qui a perdu sa fortune, mais Coryo est le favori pour remporter un prix en espèces pour le meilleur élève.
Ensuite, le directeur (Peter Dinklage) change les règles. Les Hunger Games, où des enfants des quartiers pauvres se battent jusqu’à la mort dans une série télévisée annuelle, sont en difficulté. L’année dernière, les chiffres d’audience ont atteint un niveau record.
Ainsi, cette année, l’argent ira au plus grand magicien des relations publiques.
À sa grande horreur initiale, Snow fait équipe avec la petite gitane Lucy Gray Baird (Rachel Zegler de West Side Story).
Même si elle va clairement être nulle au combat, Lucy a un autre talent.
Elle peut chanter, jouer de la guitare et écrire des ballades country et western sincères (bien que grinçantes).
Snow s’associe au chef de jeu Dr Volumnia Gaul (Viola Davis arborant un barnet Bride Of Frankenstein) et réécrit les règles pour favoriser son héroïne mélodieuse.
Sans surprise, des étincelles commencent à voler entre le chanteur et l’étudiant ambitieux. Mais alors que Snow entame son inévitable virage vers le côté obscur, nous ne savons jamais vraiment quels jeux en découleront.