
Sir Keir Starmer s’est rangé du côté du leader européen en émettant une critique à peine voilée du nouveau plan de paix en 28 points de Donald Trump pour l’Ukraine. Le Premier ministre britannique fait partie des 13 dirigeants européens et internationaux à avoir qualifié samedi le plan de paix américain pour l’Ukraine de « base qui nécessitera un travail supplémentaire ».
Le groupe a exprimé ses inquiétudes sur un point clé de la proposition, affirmant que le pays d’Europe de l’Est serait vulnérable à une future agression de la Russie si ses forces armées étaient limitées. Une déclaration commune publiée par le Conseil européen indique : « Nous saluons les efforts continus des États-Unis pour ramener la paix en Ukraine.
« Le projet initial du plan en 28 points comprend des éléments importants qui seront essentiels pour une paix juste et durable. Nous pensons donc que le projet constitue une base qui nécessitera un travail supplémentaire.
« Nous sommes prêts à nous engager pour garantir qu’une paix future soit durable. Nous sommes clairs sur le principe selon lequel les frontières ne doivent pas être modifiées par la force.
« Nous sommes également préoccupés par les limitations proposées aux forces armées ukrainiennes, qui rendraient l’Ukraine vulnérable à de futures attaques. Nous réaffirmons que la mise en œuvre des éléments relatifs à l’Union européenne et à l’OTAN nécessiterait respectivement le consentement des membres de l’UE et de l’OTAN.
« Nous profitons de cette occasion pour souligner la force de notre soutien continu à l’Ukraine. Nous continuerons à nous coordonner étroitement avec l’Ukraine et les États-Unis au cours des prochains jours. »
Cette déclaration intervient après que le président américain a fixé une date limite à l’Ukraine pour accepter le plan négocié par les États-Unis. Le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays était confronté à un choix entre « perdre sa dignité ou perdre un partenaire clé » : les États-Unis.
Le plan divulgué, soutenu par Vladimir Poutine, inclurait des points que l’Ukraine avait auparavant jugés inacceptables.
Les conditions de paix incluraient la cession à la Russie des territoires que les troupes du Kremlin n’occupent pas, ainsi que le maintien par Moscou d’une grande partie du territoire ukrainien déjà assiégé.
L’Ukraine devrait également abandonner son rêve d’adhérer à l’OTAN et réduire la taille de son armée.
