
Depuis plusieurs mois, le débat sur l’état de santé mentale du président américain s’est intensifié. D’un côté, le bilan officiel — validé par la Maison-Blanche — affirme que Trump est en “excellente santé cognitive et physique”. De l’autre, des experts alertent : selon eux, des signes visibles — discours confus, hésitations, maladresse motrice — pourraient signaler un véritable déclin cognitif.
✅ Que dit le dossier officiel ?
Au printemps 2025, Trump a passé un examen médical complet au centre Walter Reed : examens cardiaque, sanguin, neurologique, tests cognitifs. Résultat : un score parfait de 30/30 au test de dépistage dit Montreal Cognitive Assessment (MoCA). Selon le médecin présidentiel, rien ne permettrait de suspecter un trouble neurologique.Le président lui-même assure se sentir “très bien, mentalement et physiquement”.
⚠️ Pourquoi les médecins et analystes tirent la sonnette d’alarme
Malgré ce bilan flatteur, des spécialistes en santé mentale s’inquiètent. Pour eux, le MoCA — court et sommaire — ne suffit pas à détecter des troubles cognitifs subtils ou progressifs. Par ailleurs, de nombreuses interventions publiques du président ont été jugées incohérentes ou décousues, avec des mots mal choisis, des erreurs dans le discours ou même des difficultés motrices. Un éminent psychiatre a évoqué la possibilité d’une “détérioration perceptible” — ce qui, selon lui, pourrait correspondre à un début de démence.
🧭 Implications pour la santé publique : entre transparence et responsabilité
La question dépasse le simple cas personnel. À 79 ans — l’âge le plus avancé d’un président en exercice aux États-Unis — la santé mentale du chef de l’État n’est pas qu’une préoccupation privée, mais un enjeu d’intérêt public. Face à l’incertitude, de plus en plus de voix réclament un examen indépendant, non lié à la Maison-Blanche, pour évaluer objectivement la “capacité cognitive” du président.
