Selon International Christian Concern (ICC), qui surveille la persécution des chrétiens, l’incident a eu lieu le 20 mai dans la province du Hebei. Quatre prêtres travaillant comme professeurs de séminaire ont été saisis, ainsi que trois prêtres qui avaient exercé une activité pastorale.
Dix étudiants ont également été détenus lors du raid qui a eu lieu dans la ville de Shaheqiao.
Trois ont brièvement réussi à s’échapper avant d’être arrêtés.
Le lendemain, les autorités chinoises ont saisi Giuseppe Zhang Weizhu, l’évêque de Xinxiang.
La Chine est officiellement un pays athée et le régime considère la religion organisée avec méfiance.
Officiellement, le gouvernement reconnaît cinq religions; Bouddhisme, catholicisme, protestantisme, islam et taoïsme.
Cependant, dans la pratique, tout groupe religieux qui ne se soumet pas au régime peut devenir une cible.
La CPI affirme que les prêtres arrêtés ont été soumis à un «lavage de cerveau» de la part des communistes au pouvoir en Chine.
Ils ont dit: «L’évêque et les 10 prêtres arrêtés ont été emmenés dans un hôtel, où ils ont été détenus à l’isolement.
Cependant, selon le CCI, ils ont été chargés d’arrêter leur étude de la théologie chrétienne.
Le 1er mai, la nouvelle réglementation chinoise sur les activités religieuses, un ensemble de règles strictes pour la conduite religieuse, est entrée en vigueur.
Cela stipule que le clergé catholique doit être approuvé par la Conférence des évêques catholiques chinois, qui est approuvée par l’État.
Pour rester en position, ils doivent soutenir la direction du Parti communiste chinois (PCC).
Pour prêcher sans être officiellement approuvé, Mgr Weizhu et les prêtres sont considérés comme des «criminels».
L’évêque Weizhu dirigeait le diocèse de Xinxiang pendant 30 ans depuis 1991.
Selon la CPI, la persécution des chrétiens s’est intensifiée depuis l’entrée en vigueur des nouveaux règlements.
Dans l’ouest de la Chine, jusqu’à un million d’Ouïghours et d’autres minorités musulmanes seraient détenus dans des camps de rééducation.
Des violations graves des droits humains ont été signalées, notamment la torture, le viol et le travail forcé dans les installations.
Les allégations d’abus ont été rejetées par le gouvernement chinois.