Rafael Nadal a répondu aux affirmations selon lesquelles il serait imbattable à Roland-Garros, un tournoi qu’il a fermement établi au cours de sa carrière, après avoir surmonté une légère frayeur pour dominer le dixième tête de série Diego Schwartzman de manière catégorique.
L’Argentin a égalisé les scores à un set chacun avant de prendre une avance de 3-0 dans le troisième set, mais l’Espagnol a trouvé une vitesse supplémentaire pour gagner 6-3, 4-6, 6-4, 6-0.
Et après, les experts n’ont pas tardé à étiqueter le roi de la terre battue, 13 fois champion de ce Grand Chelem, imparable sur le court Philippe-Chatrier.
Interrogé sur son remarquable record aux Français, Nadal a déclaré : « Les chiffres sont tout simplement incroyables, non ? Mais je ne peux pas y penser maintenant. Parlons-en quand j’aurai fini ma carrière.
«Beaucoup de grands sportifs, femmes, hommes, ont fait des choses incroyables dans le monde du sport, dans l’histoire. Le simple fait que les commentateurs pensent de cette façon à mon sujet est quelque chose dont je suis très fier.
Avec un superbe record de victoires et de défaites de 105-2 au tournoi et un remarquable 13 titres de Roland-Garros à son actif, dont le premier revient en 2005, Nadal n’a pas tort de qualifier ses chiffres d' »incroyables ».
Même si, faisant abstraction de son statut incontestablement légendaire à Roland-Garros, l’Espagnol a fait de son mieux pour rester humble, affirmant : « Je ne suis pas celui qui parle de moi. je n’aime pas [it].
« Bien sûr, je ne peux pas éviter d’avoir de gros effectifs ici à Roland Garros. Je ne pense vraiment pas que je suis la personne qui a besoin de parler de moi de cette façon.
Le prochain adversaire de la demi-finale, Djokovic, sera totalement conscient du calibre de son adversaire après avoir surmonté des difficultés similaires lors de sa victoire en quatre sets en quart de finale contre la neuvième tête de série Matteo Berrettini.
Le Serbe a déjà bien rangé le titre de l’Open d’Australie 2021, mais son pedigree à l’Open de France est loin derrière son «trois grands» ennemi de longue date.