Nadal a été mis à l’écart depuis l’Open d’Australie de cette année en janvier. Champion en titre à l’époque, il s’est blessé au psoas gauche lors de sa défaite au deuxième tour contre Mackenzie McDonald. Après une tentative infructueuse de retour pour la saison sur terre battue, Nadal a annoncé en mai qu’il mettait fin à sa saison. En juin, il a subi une opération arthroscopique.
Le 22 fois champion du Grand Chelem s’entraîne désormais dans l’espoir de faire un retour en 2024, qui pourrait potentiellement être la dernière saison de sa carrière de tennis. Le retour de Nadal semblait gravé dans le marbre lorsque le patron de l’Open d’Australie a affirmé avoir parlé à l’Espagnol.
Nadal a confirmé plus tard que ce n’était pas vrai, et il a maintenant répondu à Tiley. « Oui, c’était un peu audacieux », a déclaré l’Espagnol à AS. « J’ai une très bonne relation avec lui et je comprends son enthousiasme et aussi celui de l’Open d’Australie, qui est sûrement moindre que l’enthousiasme que j’ai à l’idée d’y aller. »
Alors que le double vainqueur de l’Open d’Australie était impatient d’être prêt à temps pour son retour à Melbourne, il a déclaré qu’il était bien trop tôt pour s’engager. Nadal a poursuivi : « Mais de là à dire que je vais être à l’Open d’Australie, cela semble très compliqué à dire aujourd’hui. En fait, je ne sais pas et je travaille pour essayer de récupérer.
« Par conséquent, ma façon de comprendre mon moment est que je n’ai pas besoin de rendez-vous, mais que je dois simplement travailler jour après jour avec enthousiasme et avec la bonne mentalité pour essayer de récupérer. » Nadal a ensuite expliqué pourquoi il ne voulait pas donner de date définitive de retour.
« Si je fixe des dates et que je ne les respecte pas, j’ajoute des déceptions dont je n’ai pas besoin, car j’ai déjà eu assez de déceptions au niveau sportif et physique ces derniers temps », a-t-il ajouté. « Je n’ai donc pas besoin de fixer de dates ; Je fais mon quotidien et je m’améliore honnêtement. Je vais mieux maintenant qu’il y a un mois et j’espère que dans un mois et demi je pourrai dire quelque chose : j’y vais ou j’y vais.