Mme Psaki a désespérément défendu les antécédents de M. Biden alors qu’elle était harcelée par les journalistes pour les multiples crises que le président a présidées, notamment le retrait d’Afghanistan et le snob de la France par les États-Unis dans le pacte d’Aukus qui a déclenché le rappel des ambassadeurs français du pays . Elle a semblé prétendre ignorer quels pays ont critiqué le président alors qu’elle a insisté sur le fait que M. Biden est déterminé à relever les « plus grands défis » au monde.
Un journaliste a demandé à Mme Psaki : « Compte tenu de ce qui s’est passé ces dernières semaines et de certaines des critiques auxquelles il a été confronté dans de nombreuses capitales des alliés dont il a juré de revigorer les partenariats…
« Pense-t-il qu’il y a du travail à faire pour restaurer cette crédibilité ? »
Mme Psaki a riposté en se demandant quels pays ont mis en doute la crédibilité des États-Unis dans le monde alors qu’elle lançait une défense du dossier diplomatique de M. Biden.
Dans une défense désespérée du président, elle a affirmé en quoi la critique d’une décision « est différente » de la critique de la crédibilité et du leadership des États-Unis.
Le porte-parole a ajouté : « Si vous regardez en arrière au cours des dernières décennies, avant la dernière administration, il y a des points de désaccord. »
Elle a insisté sur le fait que le plus gros problème en jeu est que M. Biden est « engagé dans ces alliances » et que de tels engagements nécessitent toujours le travail de chaque président et leader mondial.
Mme Psaki a poursuivi en affirmant que l’engagement de M. Biden consiste à concentrer l’énergie, les ressources, la diplomatie et les efforts des États-Unis sur les «plus grands défis» auxquels les États-Unis sont confrontés dans le monde.
Elle a ajouté que ce sont « la menace du climat, la menace de la démocratie, l’importance d’uniformiser les règles du jeu économique ».
Le nouveau partenariat a été annoncé mercredi lors d’une conférence de presse virtuelle conjointe entre le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Premier ministre australien Scott Morrison.
M. Biden a également fait face à une série de critiques ces derniers mois à la suite du retrait meurtrier d’Afghanistan alors que les talibans ont repris le contrôle après 20 ans d’intervention occidentale dans le pays.
Le retrait a fait 13 morts parmi les militaires américains et des centaines d’Afghans au cours de jours de chaos à l’aéroport de Kaboul alors que les pays occidentaux fuyaient désespérément les talibans au milieu d’une vague d’attentats suicides et de bousculades.
M. Biden a également été critiqué pour une frappe aérienne américaine visant le groupe terroriste ISIS-K qui a fini par tuer de nombreux civils afghans innocents, dont des enfants.